L'autre jour, j'ai reçu un com de Petitalan me signifiant qu'à la place de regarder " les vieilles fermes de la région " il préfèrerait voir " les vieilles femmes de la légion " !

Chacun ses goûts, bien sûr... paraît que ça ne se discute pas.

Je voudrais quand même signaler à mon ami toujours virtuel et momentanément éloigné, que si beaucoup d'écrivains célèbres ont pratiqués (?) cet Art (??), un certain VOLTAIRE a quand même dit en son temps : " la contrepétrie est une flatulence de l'esprit ! "

Je laisse bien volontier à ce philosophe la responsabilité de ses dires d'autant que là où il est, lui ne risque plus rien !

Il n'empêche, avoir un ami, même virtuel, pétomane du cerveau est une chose à laquelle je ne m'attendais pas.

Soit, on n'est pas responsable de ce que la nature a fait de nous !

J'ai donc cherché " des vieilles femmes de la légion" .

Ce ne fut pas facile mais j'en ai trouvées trois qui ont bien voulu poser pour mon objectif... enfin, l'objectif de mon appareil photo car moi, au départ, mon objectif n'était pas les vieilles de la légion...

Passons.

TOUTEFOIS, UNE MISE EN GARDE S'IMPOSE !!!

Âmes sensibles s'abstenir !  Parents, éloignés vos enfants ! Esprits pudiques, fuyez ! Toutes les vérités ne sont pas forcément bonnes à entendre ou à voir... votre maman ne vous a peut-être pas tout dit.

Pour les autres, les costauds, les blindés, les sans-peur (mais pas forcément sans reproche), il suffit de cliquer sur la vignette, mais sachez que vous le faites en toute connaissance de cause !

 

       c'est là =================> 

 

 

 

 

 

 

 

là aussi on peut tout lire en cliquant dessus !

à ciao, ciao ! Si je suis toujours libre et en vie demain !

Oui, la Cata de chez " Catastrophes and Co "  !

Figurez-vous que l'autre jour je rends visite à mon fournisseur de matériels pour dessins.

6 tubes ( 7ml) d'aquarelle, une petite fiole de masking et une bombe de fixatif fort pour fusain plus tard... je repars le portefeuille léger - à défaut du coeur - car délesté de plus de 40 euros quand même ! 

Mais j'ai enfin mon fixatif ! Je vais pouvoir finaliser mes essais.

Pour bien comprendre, faut bien sûr avoir regarder les articles précédents qui concernaient lesdits essais.

Donc, sitôt rentré, je pulvérise deux feuilles recto-verso, et en abondance, puis je laisse bien sécher.

Au premier coup de pinceau, c'est l'horreur intégrale, l'enfer avant l'autre, le vrai !

Je peins sur du BUVARD !

Bon, je vous montre le dos car le reste, j'ai jeté le gant, impossible de continuer.

 

Retour à la case départ donc. C'est pire encore que lorsque je ne mets rien sur mes feuilles !

Pour me détendre, j'ai pris mon agenda et un peu plus tard...

 

faudra finaliser ce crobart... j'ai tout mon temps.

Autre feuille...

Sophie, enrhumée et un personnage dérivé qui n'a pas encore de nom.

Voilà, avec ça vous ne serez pas venu pour rien.  La prochaine fois, j'offre le café !

Bon, je vous laisse !  Je m'en vais me suicider en me pulvérisant de fixatif pour fusain... faut bien qu'il serve à quelque chose, non ? 

Après tout, j'me demande bien s'il y aura une prochaine fois ? Vais toujours attendre avant d'acheter le café, histoire de ne pas léser mes héritiers.

à ciao, ciao !  

C'est une belle expression mais elle est fausse, en tout cas en ce qui concerne ce que je vais vous montrer.

Mes essais pour rendre les feuilles de mon carnet de croquis moins absorbantes sont toujours en cours mais en parallèle, je continue la série sur les vieilles fermes de la région et aujourd'hui je vous emmène un peu plus loin, dans un autre village frontalier, à un jet de pierre de la frontière française : Blandain et plus particulièrement dans le hameau de Molinel.

 

clic sur image = taille réelle

Aquarelle et marqueur noir

 

Elle a probablement un nom, cette ferme, comme toutes les vieilles fermes de la région mais le jour où j'ai fait la photo, personne aux alentours pour me renseigner et pas question d'aller sonner aux portes.

Ce qui m'a attiré dans cette ferme ?... les contreforts massifs ?... la végétation qui tout doucement, si les propriétaires laissent faire, va envahir le toit qui s'effondre déjà par place ou tout simplement parce qu'elle est vieille ? Je n'y répondrais pas.

Essais ou réalisation de crobarts, mon coeur aime les deux occupations mais je ne peux réaliser qu'une de ces actions à la fois.

L'expression correcte serait donc plutôt : "entre les deux, mon temps balance !" ça fatiguera moins mon coeur."

Allez, zou !

à ciao, ciao ! 

D'accord, nous ne sommes amis que via internet mais bon, cette amitié en vaut une autre !

Donc, pour répondre à Petitalan ( et probablement à beaucoup d'autres qui ne se sont pas exprimés) je développe un peu les essais effectués ces derniers temps.

Si vous peignez à l'aquarelle sur du papier trop fin et particulièrement inadapté, voici ce que vous trouverez au dos de la feuille :

verso de l'aquarelle reprise sous l'article :

 fermettes et vieilles dentelles

Si vous ne désirez pas peindre sur ce verso... no problem ! Mais si, comme moi, vous voulez utiliser TOUTES LES PAGES du tout nouveau carnet de croquis que vous venez de recevoir en cadeau, alors.. aïe aïe aïe !

D'où les essais effectués avec le fixateur pour fusain et pastel dans le but de rendre le papier moins absorbant.

Donc, dans l'article précédent, j'avais au préalable noyé recto-verso les deux feuilles de mon carnet de croquis destiné aux essais avant d'y peindre une aqua inspirée de Claude Croney.

Aujourd'hui, autre artiste, l'australien Wayne Roberts pour une interprétation très libre d'une de ses aquarelles : Gordes

 

clic sur image = taille réelle

aquarelle et marqueur noir

On constate déjà que l'aqua précédente n'a pas laissé de traces significatives sur la feuille et lorsqu'on compare les zônes du recto verso de ladite feuille...

clic sur image = taille réelle

 

tout semble correct ! 

Et puis, par un artifice informatique, voilà en gros le résultat que j'aurais pu obtenir sans imbiber mes feuilles avec du fixateur :

 

Les parties les plus sombres de l'aquarelle précédente auraient marqué celle réalisée aujourd'hui et vice-versa.

Voilà ! J'espère avoir éclairé ceux qui désiraient savoir le but de mes essais qui pourraient peut-être servir à d'autres, si pas... tant pis !

La prochaine fois, j'essaie avec un fixateur " lourd", celui employé était un médium... on verra !

à ciao, ciao ! 

Pour justifier la réputation de têtu que mon épouse me fait, j'ai repris mes essais sur papier fin en le noyant de fixateur pour fusain-pastel... mais cette fois sur les deux faces des feuilles.

une fois sec, il ne me restait plus qu'à y placer l'aquarelle et le marqueur mais, comme en plus d'être têtu je suis impatient... que des qualités !... je ne me suis pas embarrassé de chercher un sujet parmi mes clichés, je me suis froidement inspiré d'une aquarelle de l'Américain Claude Croney.

Lui a déjà pensé à la composition du sujet et aux couleurs à appliquer, pourquoi donc me décarcasserais-je.

Voici donc la chose :

 

clic sur image = taille réelle

aquarelle et marqueur noir

Bien sûr, si vous aviez l'occasion de voir l'original, vous verriez beaucoup de différences mais le but n'étant pas de copier...

Bon, l'envers semble intact.  Demain, je vais m'appliquer à y peindre quelque chose, ce qui âbimera peut-être cette aquarelle mais c'est bien là le but de cet essai : tester la possibilité de peindre des deux côtés de ce papier trop fin pour le travail avec ce médium.

Heu... si l'un(e) de vous connait LE TRUC qui permet cela, pas d'hésitation, je suis peut-être têtu mais également bon élève !

N'oubliez cependant pas que je travaille rarement " léger - léger " avec mes pigments.

Allez, zou ! 

à ciao, ciao ! 

  En finissant l'article précédent, je vous parlais d'une latte avec dans l'idée de me défouler sur la vue ratée que j'avais arrachée du cahier en me disant : " fichue pour fichue, autant s'amuser avec !"

J'ai donc empoigné cet instrument dont je ne me sers jamais pour peindre, c'est à dire une latte et j'ai tracé rageusement toutes les lignes de fuites, les verticales, certains volumes... enfin, tout ce que je n'avais pratiquement pas fait avant de peindre.

Et puis pas discrètes les lignes, non ! Au marqueur !  à travers tout... au-dessus de tout !  Ouais... le pied ! Le big panard... la défoule intégrale !

C'est alors que mon épouse entre dans la pièce et me dit : " c'est marrant ton truc, c'est entre le dessin d'architecte et la peinture."

Il ne m'en fallait pas plus.  J'ai placé deux ou trois autres tons, j'ai modifié et affirmé des ombres portées et voilà le résultat :

 

clic sur image = taille réelle

aquarelle, marqueur noir et pastel gras noir

Voilà donc la vue sur une partie de l'habitation des propriétaires que l'on devinait à peine dans la précédente.

On aime... on n'aime pas... on trouve ça complètement débile, voire on déteste carrément... que m'importe !

Moi je me dis que je n'aurais jamais dû l'arracher du cahier, elle y avait pleinement sa place.

Bon... je vais quand même essayer de passer à autre chose ! 

Zou !  à ciao, ciao ! 

Je vais enfin libérer Michel89 de cette cour de ferme en lui indiquant la sortie.

Plusieurs possibilités de points de vues s'offraient à moi, j'ai choisi celle-ci qui ne montre rien, ou presque, de l'habitation des propriétaires.

J'en avais fait une autre (ratée à mon goût) que j'ai arrachée du cahier et où l'entrée de l'habitation se voyait mieux... par contre, le porche se devinait plus qu'il ne se voyait.

Soit !

clic sur image = taille réelle

aquarelle, marqueur noir et pastel gras noir

Mais au fait, les cours en carré dont je vous rabats les oreilles sont rarement carrées, en voici la preuve vue du dessus :

Disons que c'est un carré tracé sans latte graduée... tiens ? ça me donne une idée, ça !  Je publie l'article et j'essaie.

Chaque numéro correspond à l'aquarelle réalisée d'après photos.

Voilà, vous connaissez maintenant le plus gros sur cette ferme bien qu'il y aurait encore beaucoup de sujets à développer.

Allez, je vous laisse !... m'en vais chercher après une latte, ça me calmera ! 

à ciao, ciao ! 

Je reviens donc sur ce fameux essai effectué dans mon carnet de voyage.

J'ai reçu dernièrement un magnifique carnet de croquis dont les pages ont sensiblement la même épaisseur et le même grain que celles du carnet déjà employé.

Voici cette petite merveille :

format des pages, 17,0 x 24 cm

un pur produit florentin comme l'indique l'étiquette du relieur en troisième de couverture.

Et là, j'ai les jetons ! C'est toujours ainsi ! C'est d'ailleurs probablement pour cela que je peinturlure sur toutes sortes de supports débiles car là, je me lâche sans arrière pensée.

Donc, en dernière page de ce nouveau carnet, premier essai :

clic sur image = taille réelle

médiums habituels.

Les réactions du papier sont pratiquement identiques à celle de l'ancien carnet.

J'empoigne donc ce dernier, j'y place quatre traits de fusain et puis j'applique une couche de fixateur pour ce type de produit.

Ensuite... ensuite, j'y place de l'aquarelle et comme je suis un indécrotable figuratif, je m'arrange pour que ça ressemble à quelque chose :

lorsque c'est sec, je scanne l'envers :

- premier, dos de l'aquarelle ci-dessus

- second, dos de l'aquarelle montrée dans l'article précédent, aquarelle sous laquelle une bonne couche de fixateur avait été pulvérisé.

 

conclusion : le fixateur n'empêche pas l'aquarelle de percer même si ce n'est qu'un petit peu... tout est à refaire !

Du coup, je repense à cette phrase d'un écrivain très célèbre dont j'ai complètement zappé le nom : " avant d'écrire, réfléchis à la beauté de la feuille blanche !"

Ecriture ou peinture, même combat, même angoisse !

Allez, zou !... on verra plus tard !

à ciao, ciao !  

Ce devait juste être un essai mais aujourd'hui je n'ai pas trop de temps pour l'expliquer, je le ferais plus en détails dans le prochain article mais je pense à Michel89 qui cherche encore la sortie de la cour de la ferme !

à défaut de lui montrer la sortie (ce que je ferais plus tard), je lui montre l'entrée que j'avais réalisée hier !

Dans le carnet de croquis où j'avais placé mes vues de Corse :

 

auarelle, marqueur noir et pastel gras noir

format A5 ( =/- 15,0 x 21,0 cm)

 

à ciao, ciao ! 

Je sais que ça ne va pas faire le buzz sur la toile mais pour moi c'est important.  Un agenda dans lequel je dessine tant bien que mal se doit d'avoir une couverture personnalisée, sinon ça reste un agenda standard avec sa couverture en carton noir, bleu ou rouge...

Voilà donc ce que j'ai collé dessus :

 

Et pour vous éviter un douloureux torticolis, je vous fais pivoter l'image :

Allez, je retourne dans la cour de la ferme Pétillon où Michel89 cherche encore la sortie !

à ciao, ciao !