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J'ai un ami virtuel qui... enfin, vous connaissez la suite car j'en parle assez souvent.
Donc, l'autre jour il m'annonce qu'il va m'envoyer quelques photos de vieilles fermes du Berry.
Wouah ! - je me dis - des vieilles fermes du Berry ! Super !... mais au fait : c'est où ?
Je connaissais l'expression : " têtu comme un âne berrichon " mais pas vraiment l'endroit où ces bestioles broutaient habituellement.
J'ouvre donc la bible de tout internaute particulièrement fainéant, ce qui est mon cas, et j'y trouve en tapant " Le berry " :
source Whikipédia
c'est vrai qu'une France plus profonde que ça, ça n'existe pas sauf dans les mines... mais y'en a plus !
Des vieilles fermes d'une France aussi profonde... il est gentil mon ami virtuel !
Et puis hier, je reçois un mail avec photos !
Impatient, j'ouvre la première et....
Stupeur et fascination ! la France profonde a bien changé !
Cherchez pas à l'agrandir, la version originale je me la garde car une ferme comme ça y'en a pas par ici !
Rendu fébrile par cette découverte majeure sur la nouvelle géographie française, j'ouvre les suivantes... déception, déconvenue, amertume et retour sur terre plus brutal que celui d'une capsule russe qui aurait oublié d'ouvrir ses parachutes... ce sont bien des fermes avec leur crépis décrépis, leur fumier fumant et les bestioles à cornes qui font meuh ainsi que tout le reste.
La France profonde est bien resté la même !
Allez, zou, j'retourne au charbon !
à ciao, ciao !
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Oui, ce jour-là j'avais envie de vous peindre un beau paysage...
... mais je vous ai fait ceci :
avec des marqueur se lachant à l'eau, des crayons aquarellables et de la salive sur le bout de mes doigts pour diluer le tout.
Je me suis dit qu'il était moche, mon crobart et puis qu'il n'était pas non plus très ragoûtant mais que ça pouvait quand même dépanner lorsqu'on manquait d'eau et de pinceaux.
Et puis, subitement, l'envie m'est venue de vous peindre un portrait somptueux...
... hélas, je n'ai fait que cela :
avec de l'aquarelle, des marqueurs mais pas de salive cette fois, ce qui est déjà nettement plus professionnel et comme je m'interdit de m'interdire... je l'ai écrit dessus, comme pour le Port-Salut... ce qui a au moins le mérite de cacher les erreurs de dessin au niveau du nez et de la bouche.
Et puis j'me suis dit que si j'avais eu le temps, j'aurais pu vous faire de vrais tableaux, mais voilà...
... ce jour-là, mon PC m'a rappelé son grand âge et sa propension grandissante à se planter quand bon lui semble et du coup, malgré toutes mes envies de chefs d'oeuvres, j'ai tout bêtement retranscrit une bonne partie des fichiers que je ne désirais pas perdre sur un disque dur externe... et c'est long !
Très long !
Du coup, c'est mon sous-mains qui a morflé, comme d'hab !
Voilà le pourquoi de ces crobarts débiles qui composent cet article.
Allez, je vais regarder s'il me reste des fichiers à sauvegarder.
à ciao, ciao !
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Faire trois articles avec la même feuille recyclée, ou presque, c'est bien la preuve d'une très grande paresse intellectuelle mais que voulez-vous... le beau temps, les premiers travaux indispensables au jardin...
J'peux pas tout faire, moi !
D'abord, le cahier d'écolier : un détail volé au travers d'une grille toujours fermée
Dans les greniers des fermes anciennes, la porte servait à rentrer la paille, le foin ou le grain et la trappe juste à côté à les récupérer en les laissant tomber, soit à terre, soit dans un chariot.
Comme je suis plein de courage, ciseaux, colle et quelques minutes plus tard :
clic sur image = taille réelle
Aquarelle, marqueur noir et pastel gras.
La ferme à retrouvé son détail et par la même occasion le cahier d'écolier en compagnie des autres.
Bon, je retourne au charbon... enfin, au jardin !
à ciao, ciao !
PS. j'aimerais bien vous peindre de vieux bateaux, des vagues se brisant sur les rochers, des quais plein de brumes mystérieuses, des vahinés sous les cocotiers, mais...
... mais près de chez moi il n'y a rien de tout ça !
Devant mes yeux, les champs en culture n'ont qu'une autoroute pour horizon.
Sur l'Escaut, les bateaux ne sont que tristes péniches, nouvelles et sans âme pour la plupart.
Sous la brume, les quais de ce fleuve traversant Tournai sont bien plus dangereux que mystérieux.
Quant aux vahinées, lorsqu'il y en a, elles sont en toc sous des palmiers en plastique à l'entrée de boui-bouis peut recommandables.
Me reste que les vieilles fermes du village !
Désolé !
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+/- 17,0 x 14,0 cm
Tiens ? Me serais-je trompé de titre ? Les vieilles fermes feraient-elles leur grand retour ?
Ben... oui et non.
Comme je ne suis pas Normand, j'explique.
Les vieilles fermes, c'étaient des crobarts réalisés dans le cahier ligné et là, même pas eu le courage de me retourner pour le prendre, j'ai fait ça sur ce que j'avais sous la main.
C'est à dire :
sur la feuille de récupération déjà présentée dans l'article précédent, c'est vous dire si ça devient vraiment du " grand n'importe quoi" (dixit mon épouse !)
au dos de cette feuille, il y a ça :
J'ai caché certains noms et flouté le tout, bien entendu (secret défense comme dirait l'autre ! )
Le chef d'oeuvre se soucie peu du support !
Ne cherchez pas trop loin, ce doit être l'effet des antibiotiques qui s'attaquent à mon neurone, le prenant pour un corps étranger qu'il faut éliminer !... pourtant c'est pas écrit dans les effets secondaires. Faudra que j'le signale au fabricant, lorsque j'aurais retrouvé un peu de punch.
Allez, vous tracassez pas. L'autodérision fait partie du kit de survie de tout bon Belge qui se respecte.
J'en ai vu d'autres.
Je survivrais !
Après-midi, raccourcir la lavande... vais m'reposer un peu, avant !
à ciao, ciao !
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Dos d'une feuille de récup, format A4
Je vous avais promis quelques explications... je vais essayer.
Vous pensez certainement que ce sont effectivement des délires sans queue ni tête et pourtant...
Pourtant chaque geste graphique correspond à un instant de réflexion, à une pensée bien particulière mais souvent furtive et j'avoue qu'il y a un gros problème !...
Un très gros problème !
Pour vous d'abord qui tentez de décrypter... et puis pour moi qui devrais pouvoir vous expliquer ce qui ressemble bien plus à une aberration qu'à un acte reflétant une certaine logique.
PARFOIS, JE MELANGE PLUSIEURS IDEES DANS UN MÊME GRAPHISME !
C'est sans compter sur le hasard me fait de l'oeil comme dans ce cygne noir s'enfuyant qui n'est rien de plus qu'un essai de pastel gras estompé par mon doigt. Quatre traits de porte-mine plus tard, et la tache devient graphique
Ben oui !
C'est ce que j'appelle : " mon illogisme logique ", et ça, ça ne s'explique pas.
Du coup, j'explique rien... à vous de vous faire votre trip sur ce qui semble être un délire.
à ciao, ciao !
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En parlant de tête, la mienne semble vouloir éclater.
" Juste une bonne sinusite ! " - m'a dit le médecin, mais pour ce qui est d'imagination et de créativité... j'ai l'atroce impression qu'elles se barrent dans les mouchoirs en papier qui commencent à remplir ma poubelle.
De toute façon, vous vous en foutez et moi itou et donc, je vais vous faire une série sur quelques petites choses que je ne penserais pas montrer dans d'autres circonstances.
Le sous-mains de mon bureau est souvent mis à contribution dans ces moments douloureux où ma main veut faire quelque chose mais où mon cerveau ne suit pas !
Drôle de bonhomme.
Le voici en plus grand :
17,5 x 12,0 cm
Ce n'est pas un auto-portrait, je suis bien plus beau que ça !
Et puis, j'ai pas d'moustaches, un peu plus de tifs et des lunettes tendances... enfin, c'est ce que m'avait dit le vendeur pour justifier leur prix !
Allez, je prends mon sampang et j'me barre sur mon sous-mains magique !
Si ma tête n'a pas fait " boum ", je vous explique un peu plus la prochaine fois.
à ciao, ciao !
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votre commentaire -
Je ne sais si c'est une grosse période de paresse car je vais ENCORE vous présenter un aquarelle minimaliste mais cette fois faite en deux temps.
Un soir, j'ai réalisé la base de l'aquarelle et le lendemain matin, j'ai eu l'envie d'y suggérer un village.
Ensuite j'ai placé dessus deux équerres de passe-partout qui me permettent de faire varier le cadre jusqu'à ce qu'il me satisfasse.
Le porte-mine vous donne une idée de la taille de la partie retenue.
Scannée puis recadrée virtuellement cette fois, voici la chose :
Bords d'Escaut
Aquarelle, crayons aquarellables et marqueur noir
+/- 17,0 x 6,0 cm
Ben oui, " Bords d'Escaut "... why not ?
Si vous préférez la Loire ou le Viroin vous changez le titre... m'en moque complètement.
En fait j'aurais peut-être dû vous montrer la feuille complète qui fait 21,0 x 13,5 cm. Et donc, pour info, je vous la place quand même :
Vous pouvez l'agrandir légèrement en cliquant dessus si ça vous chante.
Le papier ne fait que 90 g/m² et n'est pas tendu, ce qui explique les ondulations visibles sur le scan.
Ouf ! ça m'a épuisé ! M'en vais me reposer un chouïa !
à ciao, ciao !
8 commentaires -
Mon ami ex-ilien mais toujours très virtuel aime les foules et regrette souvent de ne pas les voir apparaître dans mes aquarelles de paysage.
C'est faux !
J'en ai représenté dans deux ou trois crobarts... voire même quatre, sur la Corse.
Et puis je lui ai fait un montage avec une aquarelle et " ses foules "
Et puis je vais lui montrer un autre montage avec mes personnages...
...c'est toujours pas mieux, je trouve !
Le paysage disparaît complètement au profit des personnes, qu'elles soient réelles ou virtuelles.
Mais après-tout, c'était quoi le but de cet article ?... ah oui... j'me souviens tout à coup !
C'était pour lui souhaiter un très bon retour dans ses pénates !
Allez, zou ! Bonne semaine.
à ciao, ciao !
4 commentaires -
Si je connais bien ces étangs, je n'y ai jamais vu de brumes et pour cela une raison toute simple : il faudrait se lever tôt !
Très tôt ! Beaucoup trop tôt... en tout cas pour moi qui suis un gros paresseux.
Avant, lorsque je pêchais... mais là on ne peux pas. Et puis c'était avant. Il y a bien longtemps.
Après tout, vous vous en moquez, ce qui compte c'est ce qui suit :
Brumes sur les étangs d'Harcies
Aquarelle ( 21,0 x 13,5 cm) sur papier 90g/m²
Bon, pour ceux que ça intéresse j'explique :
- aquarelle minimaliste et donc, contrairement à ce qu'on pense, assez difficile à bien réaliser car il faut laisser croire au hasard qu'il peut faire ce qu'il veut.
C'est là que ça se complique puisque justement : il faut le maîtriser en douceur, ce hasard, pour que ça ne se voit pas.
Economie de moyens, me direz-vous ?
D'accord sur la quantité de pigments mais il y a quand même dans cette toute petite chose :
- du gris de payne,
- du vert de vessie,
- du brun de madère,
- du jaune de Naple,
- du bleu d'outremer.
Allez, soyez pas en rogne, c'était mon Haiku pictural du jour et ça change des vieilles fermes et autres aquarelles plus travaillées que je vous montre régulièrement.
Ainsi, pour une fois la rubrique " les hasards de l'eau " portera bien son nom.
Bon week-end à tous !
à ciao, ciao !
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J'ai un ami très virtuel qui préfère les femmes aux fermes, je peux comprendre, mais je sais que ces dernières devaient lui manquer dans les îles aussi lointaines que paradisiaques qu'il a fréquenté dernièrement.
En effet, là-bas, elles ne doivent pas abonder.
Je parle des vieilles fermes, offeucourseuh !
Je lui avais déjà présenté la vue en descendant la rue principale du village dans :
Il a neigé sur Yesteday
Voici donc la même ferme mais en remontant la rue :
clic sur image = taille réelle
Aquarelle, marqueur et pastel gras noir
toujours réalisé dans un cahier ligné d'écolier, format A4,
comme toutes les autres.
D'accord, cette grimpette, ce n'est pas le col du Galibier, ça ressemble même plutôt à un faux-plat mais quand on doit le faire à vélo...
Aller, zou ! C'est pas l'moment de faire de la bécane, alors :
à ciao, ciao !
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