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J'avais pourtant bien dit et promis que j'arrêtais la Corse et puis voilà, comme l'alcoolo, comme le junkie, je replonge... l'hiver sans doute !
Quoi qu'il en soit, promettre et ne pas tenir, c'est toujours un manque de volonté.
En quittant Porto, si vous redescendez vers Ajaccio, Propriano ou autres destinations plus au sud, il vous faut emprunter le magnifique autoroute côtier...
Je blague, là car ceux qui ont un jour emprunté la D81 s'en souviennent forcément.
A l'arrivée, je l'avais parcourue de nuit. Nuit complète. Nuit noire car là, pas question de néons ou autres luminaires pour vous guider, c'est dire si de jour j'ai ouvert mes mirettes pour la mirer.
Hélas, conduire ou admirer... il faut choisir !
C'est donc mon épouse qui a photographié et filmé depuis l'intérieur de l'auto.
Allez, place aux crobarts :
Sur la route de Piana, juste avant les calanche
Aquarelle, mine 6B et marqueur noir
En fait (comme dit mon petit-fils) ce n'est pas SUR la route mais perpendiculairement à celle-ci. Un chemin empierré qui va vers la montagne et semble s'y cogner. Deux bâtisses hors d'âges et des cultures en terrasses... mais que diable peut-on cultiver dans cette caillasse ?
Pour vous situer l'action, cette image tirée d'une vidéo prise avec l'appareil photo :
Entourées de rouge, les maisonnettes du crobart.
Vous comprenez maintenant pourquoi j'avais peu l'occasion d'admirer le paysage ! Quoique...
Bon, après les calanche, il y a Piana et son église Santa-Maria.
Je suppose qu'en Corse, toutes les églises, ou presque, s'appellent " Santa-Maria" qu'elle soit Assunta ou non.
Passons au crobart :
Aquarelle, mine 6B et marqueur noir
Ce que j'oubliais de vous dire, c'est que ces deux crobarts sont des essais.
En effet, après l'échec cuisant du fixatif fort pour rendre mes pages moins perméables, j'ai cette fois dillué de l'acrylique blanc et de l'eau ( +:- 50/50) et j'en ai badigeonné mes feuilles sur une face.
Résultat : ça ne perce plus !!!
D'accord, mais ça n'absorbe plus non plus et du coup le travail me fait penser aux aquarelles que je réalisais parfois sur un carton lisse..
Bon, après tout, ça c'est mon problème.
Donc, voici les deux pages telles qu'elles apparaissent dans le carnet :
clic sur image = taille réelle
Aquarelle, mine 6B et marqueur noir sur papier imbibé d'acrylique blanc dillué.
Voilà ! Prochaine et dernière étape (ou peut-être pas, allez savoir...), un crobart de Propriano, même si je n'ai pas été emballé par cette station.
En attendant,
à ciao, ciao !
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Bien sûr je ne vais pas écrire un article à la gloire de ce célèbre resto bruxellois ( qui possède d'ailleurs une succursale à Tournai) mais encore pour vous parler d'une vieille ferme.
Il faut d'ailleurs que je me dépèche puisqu'elle est en pleine rénovation suite au décès de son dernier propriétaire : Léon L.
Le vieux Léon, figure bien connue du village car il a été le dernier à faire travailler ses chevaux de trait et n'a jamais possédé de tracteur.
Et puis, sa ferme, bien cachée dans un coin de la place, à l'ombre d'une église sans clocher, elle passe souvent inaperçue :
clic sur image = taille réelle
aquarelle et marqueur noir
Ferme en pleine rénovation disais-je, comme en témoigne le toit où sous-toiture, lattes et contre-lattes se devinnent déjà, ainsi que cette photo prise au travers du trou de la boîte aux lettres du portail :
Et puis, ce jour-là, la grille étant ouverte j'ai poussé plus avant :
Ben, mon vieux Léon,
...
Si d'temps en temps
Une dame d'Antan
S'laisse embrasser,
Sûrement papa
Que tu r'grettes pas
d'être passé
Et si l'Bon Dieu
Aime tant soit peu
L'accordéon
Au firmament
Tu t'plais sûr'ment
Mon vieux Léon. (*)
Bon, là, j'suis pas pressé d'aller vérifier s'Il aime l'accordéon, en tout cas pas moi mais remarque, Léon, que si tu voyais ta maison, le firmament t'irait très bien !
Allez, salut Léon !
(*) Extrait de " Mon vieux Léon ", paroles et musique de Georges Brassens
Voilà, je vous avait promis une vieille ferme, c'est fait !
Ensuite ?... je ne sais pas, on verra !
à ciao, ciao !
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J'arrête la Corse, en tout cas jusqu'au prochain grand besoin de soleil et de chaleur mais aujourd'hui, pour " terminer ", la vue du tout petit port de Porto sur la rivière du même nom.
Comme je ne fais rien dans l'ordre, ce serait trop simple, c'est la toute première vue de l'endroit, le lendemain de notre arrivée dans l'île.
clic sur image = taille réelle
Aquarelle, marqueur et pastel gras noir
Assez tôt dans la journée, la chaleur n'est pas encore trop prononcée, pas encore de brume de chaleur mais les émanations des eucalyptus colorent déjà les colines d'un beau bleu.
Pour les odeurs subtiles qu'ils dégagent, ils attendront le soir.
Bon, la prochaine c'est promis, une ferme, une vieille, je dois avoir ça dans mes photos, y'a plus qu'à trouver celle qui m'inspirera.
En attendant,
à ciao, ciao !
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Réglé comme un métronome, le bateau nous ramène à Porto, il est pratiquement 19h00 comme spécifié.
Le soleil de cette mi-septembre est déjà bien bas et colore d'orange les roches qui n'en demandent pas tant.
Derrière la passerelle qui surplombe le Porto (d'où le nom de cette petite ville), les eucalyptus se préparent à libérer leurs senteurs.
Tout semble calme et d'ailleurs tout l'est sur le petit port où la pupart des plaisanciers ne sont pas encore rentrés.
clic sur image = taille réelle
Porto (Corse) vu du bateau
aquarelle, marqueur noir et mine 6B
Je pensais peindre des fermes ce matin et puis voilà, je vous ai emmenés en bateau... comme d'hab !
Allez, zou !
à ciao, ciao !
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Oh, je sais qu'il est encore possible de faire plus minimaliste que cet essai mais j'ai voulu me placer en situation et faire une esquisse rapide de Girolata.
Perdu ! Il m'a fallu un peu plus de temps pour réaliser ce crobart que celui imparti sur place pour visiter les lieux, je vous l'ai dit dans l'article précédent : un quart d'heure.
Prenant référence d'une photo prise au niveau des paillotes de la plage, voilà donc une autre vue de Girolata :
clic sur image = taille réelle
aquarelle et marqueur noir
Pour vous situer l'angle de vue, j'ai repris la vue aérienne donnée par Google Map :
Le point rouge étant ma position lors de la prise de vue.
Voilà, voilà... (comme on dit à Liège) je vais peut-être maintenant repasser aux vieilles fermes histoire d'alterner.
C'est comme en politique, l'alternance, y'a que ça de vrai... quoique, si l'on y regarde de plus près c'est plutôt le changement dans la parfaite continuité des ponctions fiscales.
Je parle de la politique, bien sûr !
Allez, zou !
à ciao, ciao !
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En ces jours de grands fimas, ce même bien plus que le soleil qu'on veut, car il luit quand même un peu, mais sa chaleur.
Et là, c'est pas gagné !
Donc, il ne nous reste que le souvenir de ces jours heureux et pour cela, rien de tel que les photos de vacances. En revisitant mon carnet de voyage, je m'aperçois qu'il est une région de Corse que j'aimais beaucoup et sur laquelle j'ai réalisé peu de crobarts.
PORTO
Non pas la connue, la célèbre Porto Vecchio mais simplement Porto sur la côte ouest.
Je vais essayer de réparer cet oubli en commençant par un classique de la région, la tour gênoise de Girolata.
clic sur image = taille réelle
Aquarelle et marqueur noir
Girolata : quelques familles en hiver, beaucoup plus l'été même sans tenir compte des touristes qui (comme moi) débarquent à heures fixes des bateaux réalisant les excursions : Porto- Réserve de scandola - Girolata - Porto - Calenche de Piana, des classiques.
Quelques paillotes sur la plage. Quelques maisons disséminées dans le maquis. Deux ou trois restaurants... et un quart d'heure de visite, montre en main.
Après, le bateau s'en va et démerdez-vous si c'est le dernier car pas d'autre accès à ces lieux si ce n'est se carapater les chemins de mulets.
Et Porto, c'est pas la porte à côté !
Rien à dire, faut les faire ces endroits, d'une manière ou d'une autre, et si vous avez les moyens de louer les services d'un bateau particulier, tant mieux. Vous pourrez peut-être profiter des restos et du calme post-touristique.
Voilà, quinze autres minutes de chaleur (bien coincé près du radiateur de mon bureau) mais on peut toujours rêver... non ?
Alors, pour celles et ceux qui aiment bien savoir les couleurs utilisées car ce crobart semble être réalisé à l'économie, il y a :
du jaune de naple, de l'ocre d'or, du jaune de cadmium, du vert olive, du vert de mai, du vert de winsor, du bleu de Dumont, du violet de winsor et du gris de payne.
Sans oublier le noir du marqueur.
Rien que ça !
Ah oui !... J'oubliais ! Des nanas, ce jour-là, il n'en manquait pas.
Allez, zou !
à ciao, ciao !
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... et puis sur mon petit village aussi ! Oh, pas grand chose, quelques flocons, un centimètre tout au plus. Pas de quoi composer une chanson.
Or, hier, en me promenant, la neige tenace blanchissait encore les trottoirs et le soleil s'y réfléchissant colorait d'orange un paysage plus habitué aux gris.
Le téléphone, une photo... hé oui, honnêtement il sert autant à photographier qu'à téléphoner ce bigophone moderne. Remarquez, je peux aussi laisser des commentaires dans l'appareil photo qui lui n'est pas un téléphone. Echange de bons procédés ?
Bon, résumons : photos sur l'ordi, cahier d'écolier devant moi, palette d'aquarelle et eau à côté... j'oubliais, pinceau en main et :
clic sur image = taille réelle
Aquarelle, marqueur noir et pastel gras noir.
Allez, j'me sauve, j'ai à faire !
à ciao, ciao !
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ça, c'est le titre d'une chanson où le regretté Carlos faisait ses débuts aux côtés de Sylvie Vartan mais dans le cas présent, il s'agit d'un crobart et ce serait plutôt trente secondes de bonheur.
Trente secondes, le temps d'empoigner un marqueur, une feuille de brouillon et de réaliser ceci... juste avant de partir marcher dans le froid de l'hiver qui s'annonce enfin.
Si vous voulez vraiment la voir plus grande, cliquez sur l'image !
Trente secondes pour réaliser cette petite chose de 7cm sur 3cm, perdue dans le format A4 de la feuille, mais probablement toute une journée de recherches pour vous pour enfin trouver le qualificatif qui s'accorde le mieux à mon état mental !
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En passant la frontière, la Nationale 7 se mue en Départementale 941, c'est ainsi... c'est administratif, on n'y peut rien.
J'y passe souvent, forcément... les magasins d'alimentation qui s'y trouvent sont les plus proches de la maison.
Donc, sur la D941 dans la partie frontalière de la commune de Baisieux ( où elle s'appelle d'ailleurs " Rue de Tournai ") il y a des magasins et UNE ferme.
C'est dans cette dernière que pour l'instant je me fournis en endives de terre (chicons pour nous, Belges) et aux beaux jours revenus, j'y trouverai des fraises.
Le p'tit producteur, directo ! Y'a rien de tel.
Donc, l'autre jour, alors que mon épouse faisait les amplettes d'hiver, moi j'ai sorti mon GSM et clic-clac, j'ai photographié les dépendances du bâtiment.
clic sur image = taille réelle
aquarelle et marqueur noir
Y habiter ne serait certainement pas le pied mais pour un aquarelliste ces tons, ces pierres, ces tuiles qui racontent leur vie... que du bonheur.
En parlant de vie, j'en ai une aussi en dehors de ce blog, alors...
à ciao, ciao !
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Route des vacances
qui traverse la Bourgogne et la Provence
qui fait d'Paris un p'tit faubourg d'Valence
et la banlieue d'Saint-Paul de Vence...
Non, celle dont je vous parle ne relie pas Paris à Sète, comme dans la chanson du grand Charles mais plus prosaïquement Bruxelles à Lille, ce qui est déjà nettement moins ensoleillé j'en conviens.
Autre village, voisin du mien et également niché sur les flancs d'une frontière devenue quasi invisible, j'ai nommé : Hertain.
Cette fermette, une des dernières qui résistent sur cette portion de chaussée convoitée par les urbanistes de tous poils, méritait bien ce petit clin d'oeil.
clic sur image = taille réelle
Aquarelle, marqueur noir et pastel gras noir
Est-ce le toit de guingois qui l'a rendue sympathique à mon regard ?
Probable mais pas certain. Je ne sais jamais ce qui m'attire dans telle ou telle ferme. Elle m'attire. C'est tout !
Que ferais-je demain ? Sais pas ! On verra.
En attendant,
à ciao, ciao !
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