-
De Porto à Propriano (Corse 2011)
J'avais pourtant bien dit et promis que j'arrêtais la Corse et puis voilà, comme l'alcoolo, comme le junkie, je replonge... l'hiver sans doute !
Quoi qu'il en soit, promettre et ne pas tenir, c'est toujours un manque de volonté.
En quittant Porto, si vous redescendez vers Ajaccio, Propriano ou autres destinations plus au sud, il vous faut emprunter le magnifique autoroute côtier...
Je blague, là car ceux qui ont un jour emprunté la D81 s'en souviennent forcément.
A l'arrivée, je l'avais parcourue de nuit. Nuit complète. Nuit noire car là, pas question de néons ou autres luminaires pour vous guider, c'est dire si de jour j'ai ouvert mes mirettes pour la mirer.
Hélas, conduire ou admirer... il faut choisir !
C'est donc mon épouse qui a photographié et filmé depuis l'intérieur de l'auto.
Allez, place aux crobarts :
Sur la route de Piana, juste avant les calanche
Aquarelle, mine 6B et marqueur noir
En fait (comme dit mon petit-fils) ce n'est pas SUR la route mais perpendiculairement à celle-ci. Un chemin empierré qui va vers la montagne et semble s'y cogner. Deux bâtisses hors d'âges et des cultures en terrasses... mais que diable peut-on cultiver dans cette caillasse ?
Pour vous situer l'action, cette image tirée d'une vidéo prise avec l'appareil photo :
Entourées de rouge, les maisonnettes du crobart.
Vous comprenez maintenant pourquoi j'avais peu l'occasion d'admirer le paysage ! Quoique...
Bon, après les calanche, il y a Piana et son église Santa-Maria.
Je suppose qu'en Corse, toutes les églises, ou presque, s'appellent " Santa-Maria" qu'elle soit Assunta ou non.
Passons au crobart :
Aquarelle, mine 6B et marqueur noir
Ce que j'oubliais de vous dire, c'est que ces deux crobarts sont des essais.
En effet, après l'échec cuisant du fixatif fort pour rendre mes pages moins perméables, j'ai cette fois dillué de l'acrylique blanc et de l'eau ( +:- 50/50) et j'en ai badigeonné mes feuilles sur une face.
Résultat : ça ne perce plus !!!
D'accord, mais ça n'absorbe plus non plus et du coup le travail me fait penser aux aquarelles que je réalisais parfois sur un carton lisse..
Bon, après tout, ça c'est mon problème.
Donc, voici les deux pages telles qu'elles apparaissent dans le carnet :
clic sur image = taille réelle
Aquarelle, mine 6B et marqueur noir sur papier imbibé d'acrylique blanc dillué.
Voilà ! Prochaine et dernière étape (ou peut-être pas, allez savoir...), un crobart de Propriano, même si je n'ai pas été emballé par cette station.
En attendant,
à ciao, ciao !
-
Commentaires
Que de merveilleux souvenirs. Bien à toi.