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Sartène, ce sont bien sûr des montées, des descentes, des passages voûtés ainsi que des rues et ruelles plus ou moins étroites, voire très étroites.
Rien de bien nouveau sous le soleil, me direz-vous, c'était déjà le cas pour Calvi et ensuite pour Bonifacio... alors... Sartène ?...
D'accord ! mais moi, je ne m'en lasse pas car là où tout est presque plat et nouveau, comme à Propriano mon point de chute, je me fatigue vite. Hors, ici, je peux me promener pendant des heures... tout est sujet à photos.
Comme dans cette rue.
D'un côté, une très vieille porte sur un tout aussi vieux bâtiment. Les années, le soleil et le vent ont patinés ces vestiges.
Presque en face, sur l'autre trottoir, dans un creux entre des maisons... mais regardez plutôt !
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Aquarelle, marqueur noir et pastel gras.
Dans le fond, on devine une grille qui doit dissimuler une petite chapelle privée devant laquelle un coffre en bois est placé.
La porte au-dessus est, quant à elle, bien entretenue. Vernis et tout et tout.
Heureusement, le crépis du mur montre les ravages du temps.
Faudra pourtant que je m'applique à vous présenter une ruelle dans sa verticalité intégrale et non des détails de détails comme le sont ces deux crobarts.
Allez, zou ! Bonne semaine à tous !
à ciao, ciao !
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... les allochtones touristent à tout va !
D'accord, ce verbe n'existe pas mais, si les pêcheurs pêchent, si les travailleurs travaillent et si les crépis décrépissent, que font les touristes ?... Hein ? Je vous l'demande !
Donc pour moi, les touristes, allochtones par essence, touristent ! POINT !
Bien plus sérieusement, Sartène me pose un problème et non des moindres car toutes les rues sont étroites et les maisons très hautes alors que mon carnet préfère nettement les vues en format " paysage " à celles au format " portrait ".
Il faudra donc que je trouve une solution comme dans cette vue de détails :
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Aquarelle, marqueur noir et pastel gras
un passage voûté, un travailleur s'activant dans la lumière du petit matin et il n'en faut pas plus pour que moi, touriste lambda, je clic-clic-clic à tout va !
Je n'ai pas pu résister à l'envie de vous montrer la décrépitude des crépis car, outre les formes étranges des fissures, les couleurs sont toujours très intéressantes pour le coloriste que je prétends être, même si en cette matière, mes ambitions vont souvent au-delà de mes capacités.
Bon, il me faudra résoudre ce casse-tête des ruelles étroites !
En attendant,
à ciao, ciao !
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Ce n'est pas moi qui le prétends mais un certain Prosper... comment ça " Youp-là boum ? "
Mais non voyons !... Mérimée, le Prosper !
Un écrivain.
C'est indiqué partout. Dans les guides, à l'entrée de la ville et même dans Wikipédia que certains s'imaginent, à tord, être LA référence absolue.
- Sartène, c'est en Corse, ça c'est vrai.
- Les maisons sont hautes et sans fioritures inutiles, c'est tout aussi vrai.
- La ville est accrochée à la montagne...
... oui mais en Corse, c'est très courant vu que l'île est une immense montagne sortie de la mer... alors ?... pourquoi diable serait-elle plus Corse que les autres ?
I don't know !
Wouah ! J'ai enfin réussi à placer la seule expression anglaise que je connaisse !... et dans un article parlant de la Corse de surcroît !!!
J'en connais un qui doit se retourner dans son caveau.
Wonderful !...
Bon, et Sartène dans tout ça ?
Ben la voilà, vue de la route qui me ramenait de Bonifacio. Enfin, c'est juste l'impression ressentie car je n'ai pas comparé le nombre de maisons du dessin et de la photo !
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Aquarelle, marqueur noir et pastel gras.
Ouais... c'est beaucoup moins wonderful tout à coup, car si Sartène est la plus Corse des villes corses, ce crobart est le plus moche des crobarts moches... ça contrebalance les choses !
Vais essayer de me rattraper dans les articles suivants.
J'ai vu dans mes photos quelques lumières... heu... wonderful !
à ciao, ciao !
2 commentaires -
Fallait bien terminer un jour avec cette ville ! Nous sommes donc redescendus sur le port et au bout du quai Scott à Portigliola, là où l'on embarque vers la Sardaigne, le soleil nous joue des tours et fait apparaître la ville haute et les remparts dans des couleurs irréelles.
Je vous montre (pour une fois) le développement de cette aquarelle.
Première passe de couleurs sur un dessin sommaire, histoire de définir les formes :
Une fois sèche, j'applique une seconde passe pour accentuer certains tons.
Et j'aurais dû m'arrêter là, car tout y est.
Cette vue pourrait correspondre à une aquarelle faite sur le motif, rapide et sans trop de détails, mais...
... mais je me suis acharné dans une troisième et dernière passe avec accentuation des tons et ajout de détails :
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Aquarelle et crayons aquarellables
qui confirme l'impression première et l'adage qui veut qu'on ne sait jamais jusqu'où on peut aller trop loin en aquarelle !!!
Pour moi, la seconde figure était bien meilleure, mais bon... le mal est fait, impossible de revenir en arrière.
Allez, zou ! On verra pour le reste où on va se rendre.
à ciao, ciao !
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Êtes-vous plutôt short ou jupe longue ?
Si je vous pose cette question d'apparence idiote c'est qu'en regardant mes photos dans le détail, histoire de trouver un sujet, le contraste entre ces deux accessoires vestimentaires m'a frappé.
Bonifacio, une ruelle donnant vers les remparts, des restos, des échoppes à cadeaux et dans le soleil...
... une jeune fille en short qui précède une dame en jupe longue. Voilà donc un sujet tout trouvé.
Va encore falloir me taper le dessin de personnages, me suis-je dit !
Tant pis... c'est pour la bonne cause :
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Aquarelle, marqueur noir et pastel gras
Heu... il est bien entendu que la question qui constitue le titre et le début de l'article ne s'adressait pas aux messieurs !
Voilà, je vais redescendre vers le port et essayer de vous peindre une ambiance qui m'avait fortement impressionnée le matin même... on verra bien !
Bonne semaine à tous !
à ciao, ciao !
8 commentaires -
Impossible d'y échapper !
Ils sont partout !
Ils nous entourent !
Leur haleine nous glace les os !...
LES CLIMATISEURS SONT PARMI NOUS !
Personnellement je préfère très nettement une terrasse ombragée à une salle climatisée mais peut-on reprocher à quiconque de préférer une maison fraîche en été à des chasseurs d'images nostalgiques et passéistes?
Revenons à ces ruelles que j'espérais typiques avec leurs arcs-boutants, méthode ancienne pour maintenir l'écartement nécessaire mais aussi, procédés permettant d'acheminer les eaux de pluie vers les citernes prévues comme réserves.
Dans ces passages étroits, impossible de ne pas les voir, les climatiseurs j'entends, car les arcs-boutants je ne voulais surtout pas les rater.
La photo ne peut ignorer cette concession à la modernité, me direz-vous, mais le peintre, lui... est-il tenu à les représenter ?
C'est selon !...
Perso, je vous l'ai déjà dit, j'ignore facilement tout ce qui me gêne dans une peinture mais là, c'était un sujet tout trouvé pour cet article.
Alors :
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Encre de chine avec rehauts d'aquarelle
Bon... d'accord !... c'est pas très ensoleillé comme vue, en tout cas ça ne reflète certainement pas ce que j'avais sous les yeux !
C'était juste un essai à l'encre de chine rehaussée d'aquarelle... à oublier au plus vite ! Demain je ferais plus ensoleillé... promis !
Reste une ou deux vues de Bonifacio à réaliser puis j'irai voir ailleurs si j'y suis pas !
à ciao, ciao !
4 commentaires -
Aujourd'hui, point de phobie, plutôt une constante délirante... l'attrait des vieilles portes sur la vieille chose que je suis.
Je pense donc que je ne vais pas beaucoup délirer sur la chose... y'a qu'à regarder !
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Aquarelle, marqueur noir et pastel gras
Bon, je vais continuer à visiter ces ruelles bonifaciennes !
à ciao, ciao !
6 commentaires -
Je dois vous faire un aveu... je ne suis plus à ça près dans le genre confession intime : " j'ai toujours détesté les motos ! "
Déjà lorsque j'étais en âge de toutes les déraisons, j'étais assez raisonnable pour ne pas aimer ces engins et ça ne s'est pas arrangé avec les années.
Donc, aujourd'hui je vais vous dessiner trois de mes phobies : LA FOULE, UNE MOTO et même UN TOURISTE TYPE...
Pourquoi je n'aime pas non plus le touriste type ?...
Parce qu'il est toujours dans mes jambes lorsque je visite... ou alors, parce qu'il me renvoie à mon image mieux que ne le ferais un miroir.
Donc, je vous avais dit ne jamais peindre de personnages, motos et autres autos dans mes paysages, je vais le faire derechef.
J'aime bien me contredire. J'imagine ainsi qu'une certaine idée de la démocratie sommeille encore sous ma calotte crânienne.
Voyons ça de plus près :
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Aquarelle, marqueur noir et pastel gras
j'aurais pû être ce touriste... même dégaine, même sac, l'appareil photo greffé sur l'oeil droit et la casquette me protégeant de soleil sauf que...
Sauf que je ne suis pas gaucher !
Sauf que ma casquette n'est pas bleu.
Sauf que mes cheveux sont plus gris.
Sauf que, vu la chaleur, je ne portais pas mon bodywarmer.
Sauf que mon APN est bien plus petit.
L'honneur est sauf... heu... sauve !
C'est probablement ce qu'on appelle une thérapie de choc, soigner le mal par le mal.
Allez savoir ?
Je vous laisse avec cette interrogation existentielle !...
à ciao, ciao !
4 commentaires -
Pour une bonne part, Bonifacio ce sont des ruelles étroites et des passages voûtés les reliant.
Il faut dire que les rares axes routiers, leurs petits trains touristiques, la foule et la circulation incessante, qui traversent la ville haute, vous les retrouverez tout partout... moi ça ne m'intéresse pas.
L'ennui, en aquarelle, c'est la trop grande dualité entre ombres et lumière et à Bonifacio - en tout cas ce jour-là - j'ai été confronté à ce dilemme : faire trop clair ou gouacher ?
Bof, après tout ce n'est qu'un carnet de voyage ! Alors, pourquoi se prendre le chou avec ces considérations technico-ayatollesques (cherchez pas je viens de le pondre !) sur la transparence imposée par l'utilisation de ce médium.
Donc, impressions ressenties :
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Aquarelle, marqueur noir, pastel sec (blanc) pastel gras (noir)
Tiens ? J'ai peint des scooters ? Comme c'est étrange !
D'habitude, il en est des véhicules motorisés et autres comme des personnes, je les ignore superbement et à ce propos dans l'aquarelle précédente j'aurais dû peindre le cul de trois voitures pour respecter la réalité.
Je ne peins pas la réalité !
Enfin, pas toujours...
La preuve ci-dessus.
Je vous parlais de parfums d'Italie dûs au linge dans l'article précédent, ces passages aux débouchés aveuglants en sont encore un exemple.
Bon... je vais continuer à zieuter mes clichés !
à ciao, ciao !
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Nous en étions restés à l'entrée de la ville haute, le souffle court et frappés d'une soudaine agoraphobie grandissante...
Les phobies, c'est comme la fièvre... ça vient sans prévenir, c'est une réaction de défense face aux agressions diverses.
Heureusement, tout se calme, tout reprend sa place. Nous pénétrons donc cette porte fortifiée et sombre.
Sitôt entré, il y a comme un air d'Italie qui nous saute aux yeux... les couleurs, les lumières, les ruelles étroites et le linge qui sèche sur des fils à molettes sans oublier ces maisons hautes, crépies et peintes comme on en voit dans certains petits villages transalpins.
Mais il est vrai que la Corse fut longtemps Gènoise et que la Sardaigne n'est qu'à 8 km.
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Aquarelle, marqueur noir et pastel gras
Si vous regardez sur un écran de portable, n'hésitez pas à l'incliner assez pour obtenir de bons contrastes car il est difficile de rendre cette lumière sur un papier qui n'est même pas blanc !
Allez, je continue mes investigations photographiques !
à ciao, ciao !
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