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Vous l'aurez remarqué, pour peu que vous consultiez plus ou moins régulièrement ce blog, je n'introduis jamais de personnages dans mes compositions de paysages.
A cela plusieurs raisons et la première (et non des moindre...) il est très difficile de combiner et de réussir les deux. Quelques grands aquarellistes se complaisent dans cet exercice de style mais moi, avec toute la mauvaise foi qui me caractérise, je soutiens que le paysage étant le sujet principal, les personnages ne pourraient que nuire à la lecture dudit sujet.
Vous voilà fixés sur mon état d'esprit.
Une autre des caractéristiques qui font mon charme, c'est que lorsque j'ai dit blanc... je fais noir ! Je vais donc vous peindre des personnages dans un paysage !
Une petite explication avant cela : dans l'article precédent, j'avais peint l'entrée de la ville haute vue (au zoom) depuis le port.
Restait plus qu'à m'y rendre...
Donc, après m'être tapé la grimpette - c'est comme cela que ce Golgotha banifacien s'appelle -
La Grimpette représente un bon tiers de l'ascension vers la ville haute.
... il me restait encore à affronter le foule pour accéder au Graal... entendez par là : la ville haute !
De la grimpette ou de la foule, la pire des deux n'est pas toujours celle qu'on croit.
C'est donc pourquoi j'ai peint l'entrée de la ville haute et dans cette page, le paysage n'est pas du tout le sujet principal !
clic sur l'image = taille originale
Aquarelle, marqueur noir et pastel gras.
Je vous donne aussi la vue d'ensemble des deux feuilles du carnet, comme d'hab.
Allez, zou ! Je vais essayer de vous trouver quelques petites choses dans cette ville haute.
à ciao, ciao !
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On change de coin sans suivre un cheminement logique mais guidé par mon envie de représenter tel ou tel endroit.
Bonifacio, donc ! La ville du Marquis de Boniface... grand bien lui fasse. (1)
A peine arrivé sur le port, je photographie à tout va... je zoome, je dézoome, je grand-angle et je macrofocalise... heu, ça ne va pas ça ! Je joue au touriste lambda, quoi !
Rassurez-vous, comme tout un chacun je ferais 90% de déchets mais comme c'est du numérique, pourquoi se priver ! Je vous l'demande ? Faut quand même que les cartes mémoire achetées servent à quelque chose, que diable !
Donc, du bas, j'ai zoomé vers la ville haute (12x optique, c'est pas rien quand même !) et je sais que lorsque je serai en haut... je photographierai la ville basse et le port... on n'est jamais content !
Bon ! Foin de ces considérations philosophiques de bistrotier, je viens de vous réaliser ceci en partant des photos :
clic sur l'image = taille originale
Aquarelle, marqueur noir et pastel gras
(1) lorsque j'étais gamin, en face de l'entrée du cimetière de Seraing ( Liège ) il y avait un bistro et au-dessus de la porte il était inscrit : " CHEZ BONIFACE, MIEUX VAUT ICI QU'EN FACE."
Allez, zou ! Bon dimanche à tou(te)s...
à ciao, ciao !
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D'accord, j'ai quelque peu changé le titre, je suis passé de " généralités " à " impressions "... je m'explique.
Or donc, quittant mes trois futures (ex) groupies ( voir article précédent ) je quitte la placette où se situait cette vieille demeure et une fois encore je suis resté sans voix devant la lumière qui s'offrait à mon regard.
D'odeurs, point, si ce n'est le parfum des trois aquarellistes qui me titillait encore les naseaux.
Mais ?... Impressions, me demandez-vous !
J'ai essayé de la retranscrire avec l'aquarelle de la page de gauche.
Pas trop de détails dans cette dernière, juste l'impression ressentie.
Les détails se trouvent à la page de droite :
clic sur photo = vue taille originale
Aquarelle, marqueur noir et pastel gras.
Vue sur le clocher de la cathédrale Saint Jean-Baptiste de Calvi.
Voilà, c'est tout pour cette ville.
Ensuite ?... ben je vais essayer de vous montrer autre chose... Sartène, peut-être ? Ou alors Ajaccio ? A moins que ce ne soit Porto ? Bonifacio et ses ruelles ?... Mais Propriano, je ne pense pas !... Enfin, on verra plus tard.
Zou ! à ciao, ciao !
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Je continue ma promenade dans la partie " citadelle " de la ville, photographiant ça et là lorsque je rencontre trois aquarellistes travaillant sur le motif.
Et quel motif !
J'interroge. Elles sont Danoises, me répond en anglais l'une d'entre-elles. Du coup je ressort les quatre mots de la langue de Shakespear que je connais, non sans en estropier trois au passage, lorsque une autre m'interpelle dans un français bien plus qu'acceptable...
La honte !
Je leur file ma carte de visite, on ne sait jamais, trois groupies c'est toujours bon à prendre, quoique... je me demande si elles liront jamais ce blog !
Bref, je viens de réaliser, bien assis à mon bureau, l'aquarelle qu'elles effectuaient sur le motif, chose qui était bien plus compliquée ( surtout quand un abrutis de mon genre leur pose des questions idiotes dans une langue de barbares !)
Elles le reconnaîtrons certainement, si toutefois elles zieutent.
Allez, j'vous montre ;
clic sur l'image = taille originale
Aquarelle et marqueur noir
Allez, zou !
à ciao, ciao !
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Dans l'avion qui allait nous déposer à Ajaccio, ma voisine de siège m'avait dit : " C'est la première fois ? Vous verrez... les odeurs ! Ce sont les odeurs qui vont vous surprendre !"
D'abord, j'ai pas vu les odeurs... j'les ai pas trop senti non plus, mes capacités olfactives ayant été mises à mal par trois décénies de travail dans des endroits agressifs pour les capteurs délicats qui tapissent notre nez... je parle du mien car le vôtre, je ne sais pas !
Donc, j'ai pas trop vu les odeurs ( j'ai juste senti celles des eucalyptus le soir, à Porto) mais alors... les lumières !!! ça, je ne les ai pas loupées !
Je vais donc essayer avec mes maigres capacités de les retranscrire dans mon carnet de croquis :
clic sur l'image = taille originale
Aquarelle, marqueur et pastel gras.
Quand je pense qu'ici, quand il ne pleut pas il bruine et que la météo nous annonce toujours de belles éclaircies pour... la nuit !!! (véridique !) j'ai le moral en forme de méduse échouée sur la plage depuis quelques heures.
Bon... j'retourne dans mes photos de soleil et j'arrête de regarder par la fenêtre !
à ciao, ciao !
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Cliquez sur l'image pour la voir en taille originale
Aquarelle, marqueur noir et pastel gras
taille du carnet : 15,0 x 21,0 cm
J'espère bien en faire d'autres, d'où le (1e partie)
Bon week-end à tous !
à ciao, ciao !
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Samedi, temps magnifique pour une petite balade en vélo le long de l'Escaut.
Colverts, foulques, cygnes, hérons cendrés, mouettes et cormorans nous saluent tous à leur manière, souvent d'un cri strident, mais presque toujours en nous tournant le dos dans la plus grande indifférence.
Au fil de l'eau notre promenade prend la même allure que celle d'un sous-préfet à la Daudet.
Mais lorsqu'au clocher de l'église d'Esquelmes, 16h00 carillonnent...
il nous faut penser à rejoindre l'auto pour y déposer nos vélos pliables et retrouver nos pénates car il nous reste encore quelques kilomètres à parcourir.
Passant sous le pont de l'autoroute, je ne jette même pas un oeil distrait aux graphitis maculants les pilastres de soutien, tout occupé à regarder les pigeons s'agiter dans de grands mouvements reproductifs sur les poutrelles supérieures...
c'est ainsi qu'on passerait juste à côté d'un petit moment de grâce !
J'étais donc passé à côté, à moins de deux mètres sans même le voir, habitué à ces "oeuvres" trop contemporaines pour mon neurone fatigué, c'est mon épouse qui m'a interpellé !
J'agrandis le champs pour vous permettre de voir :
Rhhaaaaa !!!!
Passer à côté de cela sans même m'en rendre compte !!!
Honte à moi !
Je vous le montre en grand :
Et tandis que nous poursuivons notre chemin, les mouettes et leurs cousins goélands, perchés sur la rambarde de l'écluse (qu'on ne peut plus traverser ??? détour 3km ) se chauffent aux rayons de ce soleil qui s'est trompé de saison.
Mais mon esprit est encore là, devant cette peinture.
Pas de nom, pas de signature et pour cause, la justice mettrait dans le même sac répressif cette oeuvre et ses voisines, je ne peux donc féliciter l'auteur ni faire sa pub et il est plus que probable qu'il ne lise jamais cet article...
Ce n'est rien ! Je le remercie quand même pour ce petit moment de bonheur, cette ponctuation artistique pour une après-midi déjà très belle en soi !
Bonne semaine à tous !...
à ciao, ciao !
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Chapelle ou Calvaire ?... c'est selon. C'est en fonction de celui ou celle à qui vous poserez la question.
Avant, cette partie de la route s'appelait " rue du Calvaire " mais depuis la sacro-sainte restructuration imposée par la poste, le nom a changé pour être remplacé par celui d'un ancien directeur d'accadémie et depuis je ne sais plus trop comment l'appeler.
En tout cas, elle (ou il) est vide. Une porte-barrière en bois (invisible sur le dessin car cachée par la végétation) empêche l'accès à un vide sidéral, à une espèce d'autel qui ne supporte plus que feuilles mortes et poussières diverses emportées là par le vent.
Allez, zou ! Bon dimanche et bonne semaine !
à ciao, ciao !
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Déjà réalisée sur mon sous-main, j'avais éprouvé l'envie de la reproduire dans le cahier d'écolier où je consigne les dessins des fermes de la région.
Depuis la photo, la vue de cette remise est cachée par un de ces panneaux à la mode qui masque le délicieux " fourbi " plein de vie qui s'offrait à mon regard lors de ma promenade.
La ferme, ou plutôt l'ancienne ferme puisque restaurée en habitation, à laquelle on accède par ce passage est l'une des toutes premières où j'allais acheter mes pommes de terre lors de mon installation dans ce village.
Allez, zou !... faut passer à autre chose !
à ciao, ciao !
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