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Ils sont sur la photo de Doisneau et pourtant ils semblent absents.
Le photographe avait dû leur dire : "faites comme si je n'étais pas là ! " et aussitôt les gestes se sont figés. Regards absents. Bouches closes.
Il fallait bien un Doisneau pour faire taire un Prévert.
Photo en noir et blanc comme presque toutes de l'artiste, j'y ai placé un détail coloré... je ne sais pas pourquoi mais j'ai la quasi certitude que Prévert aurait approuvé !
La menthe à l'eau
mine de plomb - marqueur - aquarelle
Désolé pour la jeune fille que j'ai outrageusement vieillie... ça arrive... hélas, cent fois hélas !... mais vu l'âge qu'elle doit avoir à ce jour, me le reprochera-t-elle ?
Ne vous avais-je pas dit un jour que je n'aimais pas dessiner ? Si ? C'est pourtant vrai que je préfère le pinceau au porte-mine !... allez comprendre !
Allez, courage, c'est la dernière de la semaine ! Demain c'est le week-end !
à ciao, ciao !
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New-York est loin d'être un fantasme pour moi, je vous assure et en tant qu'homme je ne risque pas de coiffer le sacro-saint chapeau des plus de 25 ans... d'ailleurs je me suis marié bien avant, mais paraît-il, placer de bons mots clefs pour les moteurs de recherche, ça aide !
Aidons donc ! Aidons donc ( (je vous suggère de le dire très vite... c'est bon pour la diction !)
Bonne fête donc aux catherinettes et je leur offre volontier ce chapeau en forme de building car, hier j'étais tombé sur une photo del'Empire State Building dans laquelle on voyait bien que l'objectif de l'appareil photo appréciait peu la hauteur de ces tours.
Défaut de parallaxe normal, dira le premier photographe venu et l'artiste peintre n'a qu'à redresser les choses... c'est de son ressort et tout à fait dans ses cordres !
Sauf que moi j'aime pas les tours ! Alors...
Alors, j'ai accentué l'effet encore un peu !
Si l'agenda avait été plus haut, elles se seraient rejointes. Solidarité avec l'objectif que ça s'appelle !
ça écrase encore plus, si cela était possible, les personnages et les automobiles... remarquez, les New-Yorkais ?... regardent-ils parfois le ciel ?
Allez, zou ! Que vais-je faire aujourd'hui ?... Rien peut-être ?...
à ciao, ciao !
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le 23 novembre... verrais bien ça comme journée des patrons maltraités... non ?
Allez, à ciao, ciao !
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Des vieux mais aussi des moins vieux comme celui que je vais vous présenter aujourd'hui.
Ce matin, Véronique me plaçait un commentaire concernant l'article paru la veille et ça m'a donné cette petite idée.
Hier soir, par habitude, j'avais griffonné sur une chute de papier alors que j'écoutais du Mozart... drôle d'idée me direz-vous mais je me suis souvent répété que drôle de bonhomme et drôles d'idées s'assortiraient bien !
Donc, ce dessin sur une feuille de 10,5 x 10,5 cm :
C'est vrai que pondre ça en écoutant la " Coronation Mass " de Mozart, c'est au-delà de l'étrange !
Bref, me suis-je dis : "recyclons, recyclons ! Dessin, agenda, tout ! C'est l'époque qui veut ça ! "
Le voilà donc collé dans l'agenda recouvrant une page aux notes totalement inutiles... même pour moi !
Et, comme ça me paraissait tristounet, vite, un pinceau aux poils rèches destiné à l'acrylique, de l'aquarelle brossée presque à sec...
Un peu foncé car l'humidité toute relative de l'aquarelle a dilué des traces d'un marqueur qui n'était pas vraiment " water résistant " et voilà donc un petit crobart ( ou crobard, voire Krobar si vous préférez !) qui nous remplit une page qui ne me plaisait pas dans l'agenda.
Je vous laisse à vos occupations !... je retourne à mes délires !
à ciao, ciao !
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Hier, dans cette expression libre, je vous montrais des taches à peine retravaillées au marqueur noir.
Je sais ! Je fais tache dans le microcosme de l'aquarelle mais comme disait mon prof : " la peinture, ce n'est jamais que des taches plus ou moins bien associées !"
D'où viennent ces taches ? Ben c'est simple. J'ai toujours sur mon bureau des feuilles ayant déjà servi à d'autres usages et sur lesquelles j'essuie mes pinceaux ou même, parfois, je teste si le ton me convient.
Il en est donc de celle-ci :
Additionnée de quelques traits de marqueur qui soulignaient les formes qui me parlaient puis grossièrement détourée par ordinateur, elle faisait le sujet d'hier mais... j'avais l'idée de m'en servir et c'est ce que j'ai fait ce matin.
Après avoir découpé la feuille, l'avoir collé dans l'agenda puis, tout aussi grossièrement, détourée au blanc pour calligraphie, je me suis mis à peindre la sensation ressentie hier au vu des taches.
J'appellerais cela " Chaos organisé " car c'est souvent ce que je ressens au vu de certaines montagnes mais également lorsque je regarde (de loin) certains villages s'accrochant le long de leurs pentes.
Voilà !
Alors... pourquoi " expression moins libre " me direz-vous ?
Tout simplement parce que ce ne sont plus les taches qui ont guidé mon choix mais moi qui ai tenté de les organiser vers le but à atteindre.
Bien sûr, si vous n'appréciez que le figuratif, ça ne va pas vous parler des masses, mais moi c'est l'impression fugitive qui me passionne le plus... pour le figuratif pur et dur, je préfère mon APN... il est bien meilleur que moi !
Bon dimanche à tou(te)s !
à ciao, ciao !
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Aujourd'hui, pas trop de temps devant moi alors je vous place cette petite chose et, si vous êtes bien sages, je vous explique demain !
Allez, zou ! à ciao, ciao !
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Bon ben vous savez quoi ?... Je crois que je vais suivre son idée et aller m'en jeter un ch'tit derrière la cravate... histoire d'oublier ce souillon !
à ciao, ciao !
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j'espère pour vous que votre crâne ne pousse pas plus vite que vos cheveux !...
Allez zou ! à ciao, ciao !
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Sans pour cela être canadien, j'étais tombé "en amour" devant une photo illustrant un article dans une revue alors que je devais être en vacances car il ne m'en reste qu'un cliché sur la carte mémoire de mon APN.
Un intérieur abandonné de l'humain... mais une source de reconquête pour la nature et cela commence toujours par l'humidité et les mousses tant redoutées dans nos habitations mais qui là, développent des tons qui me crucifient !
traduire cela en aquarelle n'est guère facile car trop soutenus, les tons paraîtront "gouachés" aux yeux des ayatollahs de la technique de l'humide sur humide, pour qui clarté et transparence sont des règles avec lesquelles on ne transige pas.
Mais suivre leur concept et c'est ce formidable effet de lumière qui disparaît irrémédiablement car, qu'ils le veuillent ou non, c'est bien l'ombre des parties sombres qui provoque la lumière en peinture !
Ah ! dilemne ! ( oui, pour moi c'est dilemne et non dilemme !... j'ai le droit, non ?)
Le photographe a bien de la chance, lui, qui peut soutenir, foncer, accentuer certains tons... sans que jamais rien ou presque ne lui soit reproché de cette manière sentencieuse... " ce n'est pas de la photographie, ça !... mais de la gouache !
Ne riez pas !... on me l'a assez servi !... et ce n'était certes pas une gentillesse !
Pôvre de moâ ! Aquarelliste amateur, obligé de faire des compromis alors que j'ai déjà beaucoup de mal à m'exprimer sans ceux-ci !
Enfin... tant pis ! je l'ai fait :
un peu moins gris... un peu plus clair aussi... mais j'espère avoir retranscrit mon émotion !
Vous me direz, et vous avez raison, choisir ce papier minable dans cet agenda qui s'attendait à tout sauf à servir de support pour l'aquarelle... faut être à la masse !
D'accord !... mais ça c'est la partie obscure de mon être, celle que je n'ose pas trop fouiller !... on ne sait jamais ce que je pourrais y trouver.
Allez zou ! Autre chose...
Cette nuit, grande fête orgiaque !
Excuse totale au nom de la découverte !
On pourra se poivrer en toute légalité car... le beaujolais nouveau arrive !!!
C'est vous dire !
On verra s'il est bon, ou simplement buvable, au nombre de crânes qui pousseront plus vite que les cheveux demain matin !
à ciao, ciao !
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Est-ce ce brouillard qui me bouche l'horizon déjà pas bien grand ou le manque de soleil qui me pousse à me souvenir de la Bretagne.
Faut vous dire qu'à chaque fois, le temps y était ensoleillé et chaud... si si !... vous pouvez me croire !
Alors, aujourd'hui matin je me suis planqué bien au chaud devant mon écran d'ordinateur, l'agenda devant moi et j'ai fait ce petit crobart :
retour de pêche au Guilvinec (Finistère sud)
Les bateaux déchargent leurs cargaisons de poissons et de crustacés du côté Guilvinec mais s'en vont en face, à Lechiagat, pour les réparations.
Seule la largeur du bassin sépare ces deux mondes, ce qui est fréquent, non seulement en Bretagne mais un petit peu partout sur terre... un saut de bateau... le passage d'un pont... une autre vie ! Le dépaysement au bout du bras et pour pas cher.
Allez zou ! Arrêtons de rêver et reprenons le cours de notre petite journée !
à ciao, ciao !
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