à peine vous ai-je mis un crobard de Gand dans le carnet Canson +/- A4 ( 28,5 x 21,0 cm)  que j'empoigne un carnet vierge que j'avais confectionné il y a longtemps au départ de feuilles de 300g/m2 et qui mesure, fermé, 13,0 x 13,0 cm pour y crobarder une autre vue.

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Mais pourquoi te disperses-tu dans différents carnets ?... me demande mon épouse.
C'est vrai.  Je dois avoir un réel problème de stabilité mentale à ce niveau-là... quoique, pour le reste ?...

Allez, zou !

à ciao, caio !

... à Gand, ou Gent si vous préférez la version locale.
Pourquoi pas ?

Pratiquement tout le monde vous parlera de Bruges qu'il a visité, de ses canaux sur lesquels il s'est laissé glisser, des calèches qu'il a emprunté et pourtant, à Gand (Gent) vous aurez aussi tout cela.
Cette ville vaut le détour, croyez moi.
Pas convaincu ?
Alors que pensez-vous de cette première impression en quittant le parking :

vous pouvez agrandir en cliquant

Vous avez, dans l'ordre en laissant l'église Saint-Michel que l'on devine sur notre droite :
- Le pont Saint-Michel.
- L'église Saint-Nicolas.
- Le beffroi.
- La cathédrale Saint-Bavon ( en travaux de restauration)

Je savais que l'appareil photo allait chauffer ce jour-là tout en espérant pouvoir effectuer ( plus tard ) quelques crobards inspirés par ces photos, comme celui-ci par exemple :

carnet Canson A4
image cliquable pour agrandir

Allez, soyez patients, je vais essayer de vous en faire d'autres.

à ciao, ciao !

Entendons nous, je ne fais pas de la contre-façon mais en crobardant comme un Urban sketcheur alors que je suis face à l'écran de mon ordinateur, je me sens un peu faussaire.

Bon. Toujours dans mon carnet de style moleskine (tout aussi faussaire que moi) et toujours une vue de Corse mais de Sartène cette fois :

les images sont cliquables

Une petite explication quant à la technique utilisée.

J'ai barbouillé mes tons en fonctions des couleurs de la photo mais sans me baser sur le moindre dessin.
Après séchage (car les feuilles sont très fines) j'ai effectué le dessin aux marqueurs encre de chine noir et sépia.
J'ai ensuite soutenu certains tons pour donner de la lumière et placé du blanc là où il le fallait.

En gros, dans mon carnet cela donne :

à ciao, ciao !

Urban sketcheurs, que vous soyez célèbres, simplement connus, voir anonymes... je vous envie.
Vous dégainez vos carnets, marqueurs, pinceaux et aquarelles bien plus vite que moi mon APN.
Vous vous moquez du regard des autres, crobardant seuls ou en groupe tout ce qui tombe sous vos yeux.

Je vous dédie donc les deux prochains crobards réalisés, quant à eux, bien à l'abri dans mon bureau.

14,0 x 20,5 cm

Ruelle d'Ajaccio, tirée d'une photo prise lors de mon séjour en Corse en 2011 et réalisée avec la même économie de moyen que me l'imposerait un croquis sur place.
Trop de choses à voir en très peu de temps, alors clic-clac, c'est dans la boîte... pour le reste, on verra plus tard.
Pour la suivante, j'ai ma petite idée, alors...

à ciao, ciao !

Là, je ne vous parle pas de ces insectes diaphanes mais des crobards qui jonchent mon sous-mains et qui disparaissent à chaque fois que je change la feuille.
Certains, plus heureux finissent découpés dans l'un ou l'autre carnet mais ceux-ci n'auront droit qu'à une photo.
Et l'honneur d'un article, ce qui n'est déjà pas mal.

grosso-modo 12,0 x 15,0 cm

En haut, à gauche l'ébauche pour l'impasse et à droite un "Urban sketcheur " en pleine action (ce qui n'est pas mon cas !)
En bas, le passage vers le réduit des Dominicains coincé entre l’Écu de France et la Halle aux Draps sur la Grand-Place de Tournai.

Sur le sous-mains ça se présente ainsi :

les deux images son cliquables

Voilà, voilà ! J'ai plus qu'à changer de feuille, celle-ci devient vraiment dégueulasse.

à ciao, ciao ! 

ça c'est un crobard, un vrai de vrai ! Pas une espèce de "chose" se situant entre l'aquarelle ratée que l'on a essayé de sauver et le dessin maladroitement coloré. Ici, tout est volontairement maladroit.
Je vous entends déjà : " Et c'est où, dis ? "

feuille 80g/m2    10,0 x 17,0 cm

Ben... j'en sais rien ! Un trait en appelant un autre, quelque chose que je ne contrôlais pas totalement s'est construit pour ressembler à une rue.
Dans le style " dessin instinctif" on ne fait pas mieux.
Appelons ça pompeusement: l'Arcade.
Pourquoi pas, tant qu'à faire dans l'à peu près.

Alors, pour les techniciens du pinceau, le matériel utilisé est des plus hyper-sophistiqué, jugez plutôt :

image cliquable

Un stylo avec de l'encre qui ne supporte pas l'eau.
Un pinceau à réservoir d'eau.
Une petite boîte d'aquarelle Cotman (W & N).
La feuille est comme souvent une chute de papier pour imprimante traînaillant sur mon bureau.

Crobard un jour, crobard toujours !

à ciao, ciao !

Il me fallait un titre pour vous présenter à nouveau l'impasse des Ursulines à Liège, j'ai pas trouvé mieux !

Bon, comme je ne m'y suis jamais rendu, j'ai fait confiance à une photo trouvée sur Google Images pour vous présenter la vue du haut.

+/- 9,0 x 17,0 cm

Avec ce crobard, j'ai pu compléter la page de mon carnet Canson A4.

image cliquable

Petit cadeau, deux vidéos trouvées sur Youtub montrant la totalité du cheminement dans cette impasse qui n'a rien de rectiligne, il suffit d'activer les liens ci-dessous :

IMPASSE DES URSULINES 1e partie

IMPASSE DES URSULINES suite

On devine le premier crobard dans la vidéo 1 et un peu moins furtivement le second dans la deuxième.

Je suis certain que ces vidéos vont intéresser Brigit-64.

Bon, ben... j'espère que l'imagination va enfin me revenir.

En attendant,

à ciao, ciao !

Je n'imagine même pas le nombre incalculable de fois où j'ai dû passer devant sans même lui accorder le moindre coup d’œil.
Il faut que je sois loin d'elle depuis pas mal d'années pour enfin m'y intéresser.

L'Impasse des Ursulines à Liège, aux pieds des escaliers de Bueren que je n'ai jamais grimpés non plus.
L'herbe est toujours plus tendre et plus verte ailleurs, les paysages plus typiques, plus romantiques aussi...c'est bien connu.
On ne voit jamais ce qui se trouve sous nos yeux.

8,5 x 12,5 cm

Bon, ben... Mea Culpa, mea culpa ! J'espère qu'un jour je serais pardonné.

En attendant...

à ciao, ciao !

Le plastique lisse et l'aquarelle sont des supports et médiums qui semblent incompatibles, et pourtant !

En fait de plastique, c'est du polypropylène que certains appellent " papier Yupo ", le terme papier étant dans ce cas tout à fait impropre.

Donc, une chute de feuille " LanaVanguard *" un pinceau plat, une vieille carte style " carte de banque " et bien sûr des aquarelles suffisent à me faire agréablement passer le temps :

cliquez pour agrandir.
34,0 x 25,0 cm

Appelons ça :  " Raz-de-marée sur New-York "
Pourquoi pas ?
Mais que diable représentent ces escaliers qui y mènent, seriez-vous tentés de me dire ?
Bin... très dans l'esprit symboliste de certains peintres, ils sont censés représenter le pont de Brooklyn, rien de moins... liberté d'artiste oblige.

Ce n'est bien sûr qu'une des nombreuses possibilités d'utilisation de ce  " papier ".

* cliquez sur le nom pour voir les explications données par le fabricant. 

Allez, zou...

à ciao, ciao !

ça nous arrive à tous (ou presque) on à l'envie mais pas les moyens, quel que soit le domaine ou la chose enviée.

Là, en ce qui me concerne, l'envie de peindre est là mais les moyens ( entendez l'inspiration) me manquent... d'où l'infamie que je vais vous montrer !
Mais avant je vous explique :
- un bout de feuille pour imprimante ( 80g/m2) de 10 x 17 cm,
- l'essai d'un vieux crayon bleu ( Corgié à Paris n°930 bis),
- trois tons d'une aquarelle infâme ( bleu - jaune - terre de sienne brûlée) appliqués n'importe comment au couteau,
- accentuation au marqueur noir...

10,0 x 13,0 cm

C'est n'importe où et surtout n'importe quoi mais ça m'a procuré 10 minutes de défoulement total !

Tant pis pour vous et votre sens de l'esthétisme, moi je vais coller cela dans mon carnet à crobards.

à ciao, ciao !