Hier, je vous parlais de saules têtards, l'occasion de faire une farce à Eugénie.

En fait, la photo de départ est celle-ci:

pas de quoi fouetter un chat ni faire peur à qui que ce soit...

Bon, d'accord !... je l'avais un peu trafiquée pour le circonstance.

Ces saules ont une histoire.  L'an dernier, ils ont été complètement calciné, probablement en vue de les détruire pour les remplacer, mais voilà !...

dame nature est coriace et ces saules le sont tout autant.

Regardez plutôt :

complètement éclatés, noircis par les flammes mais ils s'accrochent à la vie comme le prouve cette photo :

 

En regardant de près, la vie et la mort se côtoient sur son écorce :

 

Des dentelières très particulières avaient tissé leurs toiles pour piéger les insectes avant de servir de repas aux oiseaux :

Faut bien regarder mais on voit les cadavres.

Ce qui me frappe surtout c'est la composition et les effets de matières que beaucoup de peintres aimeraient reproduire !

Il suffit de regarder de près.

 

Et puis, au cours de la promenade, un groupe d'ânes attire mon attention, tout au loin, dans une prairie inaccessible... pour cause de clôture électrifiée...

et, tant qu'à parler couleurs, approchons nous de ce piquet, à droite, qui nous barre le passage.

Plus près !  Encore plus près !

pourquoi prendre ses pinceaux, ses godets et du papier ?

Tout est là ! Il suffit de regarder

Mine de plomb et rehaut de marqueur noir ( 26,0 x 20,0 cm )

Ouftiiiii ! Pas facile de représenter toutes ces nuances en noir et blanc !
Dire qu'en vous présentant ça, je pensais me reposer !... ça m'a demander bien plus de boulot que de confectionner trois planches à l'humour débile.

Allez, cadeau !

à ciao, ciao !