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Dernièrement je m'étais amusé avec les quelques rares pastels en ma possession, voir les articles " Les Automnales " et il y a aujourd'hui huit jours, j'avais fixé sur un panneau une feuille au dos de laquelle figurait une aquarelle loupée.
Mon but, interpréter au pastel une photo d'un calendrier de William Moureaux, acheté il y a tout juste un an en son magasin de Sartène.
J'ai vite compris mon erreur, mais je me suis acharné.
Voici le résultat :
feuille : 34,0 x 52,0 cm
Alors, où est l'erreur ? - me direz-vous.
Elle est dans le choix du papier !
Celui employé est un " grain torchon " et ce type de texture qui ne me convenait déjà pas trop pour le travail de l'aquarelle se révèle immonde pour celui du pastel.
Voyez de plus près :
Le pastel rechigne à aller se loger dans les alvéoles ce qui laisse des points blanc disgracieux, et je ne vous parle pas des détails pratiquement impossible à obtenir.
Tant pis ! L'après-midi était ensoleillée et je me suis quand même bien amusé à réaliser cette vue... dans mon jardin.
Ne dit-on pas qu'on apprend plus de ses échecs que de ses réussites et puis, cette vue d'un ruisseau dans la forêt de Vizzavona devrait faire plaisir à un ami virtuel qui me parle si souvent de " sa chère Calista ! "
Allez, bon week-end à tous !
à ciao, ciao !
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Des images sans commentaire... ou presque :
Au loin, réflecteurs et parapluies en action, une équipe de photographes veut profiter du cadre...
... mais les passants passent, c'est leur rôle.
Les photographes attendent.
petite retouche au maquillage du modèle...
... alors que dans le fond de l'image, le petit train touristique poursuit sa route.
... c'est la chenille qui redémarre...
l'équipe remballe le matériel et moi je continue mon chemin par cette ruelle donnant sur le quai :
pour déboucher sur le côté face cachée :
Je ne sais toujours pas qui gagnera de la beauté des sites, que certains s'acharnent à faire revivre, ou de la crasseuse bêtise des autres, mais je pense que la connerie a encore de beaux jours devant elle.
Ils sont si nombreux à en revendiquer la paternité !...
à ciao, ciao !
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J'avais déjà évoqué ses diverses transformations dans un article paru il y a pas mal de temps. Le sujet redevenant d'actualité, je m'étais dit : "faisons encore quelques photos avant travaux."
Donc, après l'arbre de l'article précédent, je métais dirigé vers ce fameux Pont des Trous... juste au bon moment :
un clic et les images s'agrandissent... ce qui n'est pas le cas des arches du pont.
On comprend mieux l'acharnement des autorités européennes à demander l'élargissement du passage.
Article pour ceux que ça intéresse
S'il reste vrai que des péniches de ce type nous épargnent pas mal de 35 tonnes sur nos autoroutes, je trouve que la belle cité d'Aigues-Mortes a bien de la chance ! Personne ne veut faire passer une armada de 35 tonnes sous les voûtes de ses murailles.
Allez zou ! Dans le prochain article je vous montrerai des photos un peu plus bucoliques de cet ouvrage médiéval et puis ce sera BASTA pour le sujet !
En attendant,
à ciao, ciao !
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Encore une histoire d'arbre et c'est le hasard le plus complet qui fait que je donne une suite à l'article précédent.
D'abord, jeudi après-midi, une promenade photos improvisée dans Tournai.
Ensuite, le passage dans une ruelle jamais empruntée, suite à des travaux qui barraient le chemin que je désirais suivre.
Lorsque je l'ai vu, j'ai dégainé mon Nikon et clic-clac :
les vitres qui se trouvent derrière lui donnent un faux effet de profondeur car son espace est des plus réduit, je dirais 2,5 m au carré.
Maintenant que j'y pense, j'aurais dû faire un plan plus complet de cette ruelle, vous auriez mieux saisi l'incongruité de la chose !
Allez, dans les deux prochains articles, des vues d'une des deux ou trois curiosités de la ville... le pont des Trous.
Oups, tant qu'à parler d'incongruité, dans un autre coin de la ville :
Bravo pour les ouvriers qui ont installé ce connecteur de câble d'un télédistributeur et re-bravo aux services de la ville qui ont permis cette aberration !
Bien des villes s'enorgueilliraient de beaucoup moins, à Tournai par contre...
Allez, à ciao, ciao !
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Cela aurait pu être le titre d'une nouvelle ou d'un roman, c'est juste le titre de l'article... moins glorieux certe mais bien en rapport avec la photo.
Mercredi dernier, petite balade en vélo et passant près d'un arbre qui, l'an dernier, commençait à donner des signes de faiblesse, je ne fus que modérément surpris de le trouver complètement mort :
Mort peut-être, mais encore majestueux dans le port de ses branches sans vie.
Heureusement, le téléphone sert aussi d'appareil photo car si je repasse par là dans un an, existera-t-il encore ?
Comme le soleil brillait, il me manquait quand même un petit côté "dramatique" à la scène, j'ai donc annulé la couleur, lui donnant par la même occasion un côté plus graphique.
J'en ai profité pour supprimer les nécessaires mais disgracieux fils électriques qui lui volaient la vedette :
Etant moins paresseux, j'aurais pu en faire un dessin à la plume, mais voilà... je ne suis pas contrariant... surtout envers himself !
Bof ! Probable qu'il fera du bon bois de chauffage, cet arbre !
à ciao, ciao !
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Non, soyons honnête, ce n'est pas un de MES cahiers mais probablement a-t-il appartenu à l'un de mes fils qui l'aura laissé à la maison en la quittant.
Donc, dans ce cahier d'écolier je continue mes aquarelles des vieilles fermes de la région.
Aujourd'hui j'ai tiré parti d'un crobard publié le 14 avril dernier en le collant dans mon cahier et en y ajoutant un autre détail de cette ferme... la vue côté entrée.
clic sur image...
aquarelle et marqueur noir
cahier ligné format A4
Zut !... se disent ceux que les vieilles pierres rebutent !
Chouette !... se disent les autres.
Du moins je l'espère !
De toute manière, il est trop tard, c'est fait, scanné, publié !
à ciao, ciao !
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Car, vu son état, c'est ce qui l'attend dans un avenir plus ou moins proche.
Vieille ferme donc dans le village de Laplaigne, en province de Hainaut.
clic sur image...
aquarelle et marqueur noir
cahier ligné d'écolier. Format A4
ça me change des pastels réalisés dernièrement et le changement, il n'y a que ça de vrai... si l'on ne veut pas s'encroûter dans un style trop prononcé !
Allez, zou ! à ciao, ciao !
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Troisième et forcément dernier volet du triptyque que j'ai étiqueté " les Automnales "
Lorsque le soleil est puissant et rasant.
Lorsque les feuilles se teintent de rouge et de jaune, les éclats d'un incendie non destructeur car purement visuel ne sont pas loin.
Automnale III
pastel sec sur papier ( 21,0 x 10,5 cm)
clic sur image...
Voilà donc qui termine un cycle sur lequel il y aurait beaucoup à dire et encore bien plus à peindre.
" De la musique avant toute chose..." disait Verlaine.
" De la lumière avant toute chose !" oserais-je paraphraser.
Le dessin linéaire est une invention de l'homme, les couleurs elles, nous viennent de la nature.
La ligne, ou la couleur ?...
à vous de faire votre choix !
à ciao, ciao !
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Second volet de ce triptyque introduit par l'article précédent.
Aujourd'hui un sous-bois dans lequel j'ai laissé éclater mon délire.
Voyez plutôt :
Automnales II
Pastel sec sur papier ( 21,0 x 10,5 cm)
clic sur image...
le prochain sera peut-être dans une technique proche... qui sait ?
En attendant...
à ciao, ciao !
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Lorsque je visite des expositions, j'entends souvent ce reproche : " ... sait pas dessiner, celui-là !..." le plus souvent éructé par des personnes n'ayant jamais tenu un crayon ou un pinceau de leur vie.
Le débat n'est pas nouveau comme le montre cette caricature parue en page 3 du " journal pour Rire " datant de... juillet 1849.
" Duel à outrance entre M. Ingres, le Thiers de la ligne [ à droite] et M. Delacroix, le Proudhom de la couleur [ à gauche] "
Rien de nouveau donc sous le soleil, car préférer la couleur et la lumière au trait juste et précis mais froid ne veut certes pas dire que l'on ne sait pas dessiner. Eugène Delacroix était un très bon dessinateur.
Tout cela pour vous dire quoi ? Et bien... que je sais dessiner mais que ça m'ennuie profondément de prendre ma mine de plomb et de reproduire scrupuleusement ce qui se trouve devant mes yeux. Cette partie de la peinture relève plus de la patience et de l'acharnement que de la spontanéité et de la liberté.
Ainsi, le pastel sur papier petit format, réalisé avec de gros bâton me permet de colorer sans obtenir la précision chirurgicale du trait de la mine de plomb.
Le dessin se développe naturellement par les touches colorées.
Je vais donc vous présenter trois pastels de petit format sur le thème de l'automne qui s'annonce.
Aujourd'hui, le premier :
Les Automnales I
pastel sec sur papier ( 21,0 x 10,5 cm)
clic sur image...
Il en restera deux autres pour les prochains articles.
En attendant...
à ciao, ciao !
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