Mercredi, visite d'une exposition d'aquarelles d'une trentaine d'artistes présentant chacun trois aquarelles, se tenant à " la Machine à eau " à Mons et nouveau coup de coeur pour :

WEN MING XIN

photo extraite de son livre d'Art : Watercolours by Wen Ming Xin

ne vous méprenez pas !... d'ailleurs elle n'était pas présente ! Je vous parle de ses aquarelles !  Quand même... vous exagérez, je risque des ennuis avec son époux, autre aquarelliste de très grand talent... Cao Bei An.

Un peu effacée, vivant dans l'ombre artistique de son renommé de mari, donc trop discrète à mon goût.

C'est surtout sa technique qui m'interpelle dans le fait même qu'elle s'éloigne des standards féminins traditionnels, des petites fleurs reproduites à l'identique, de la transparence énoncée comme seule technique valable, de la délicatesse toute féminine quoi !... rien de tout ça ! 

Elle va à l'essentiel... toujours, ou presque, développant une puissance qui contraste résolument avec son faible gabarit...

Pardon ?... d'accord, elle n'était pas là mais j'ai quand même eu l'occasion de la cotoyer lors d'autres expos... non mais !

Allez, assez parlé, voyons plutôt ses oeuvres et tout d'abord trois études que j'avais réalisées au départ de ses aquarelles, excellente méthode pour approcher la technique lorsqu'on ne peut fréquenter les stages d'artistes.

 

et comme je suis conservateur, j'ai retrouvé toutes les photos qui m'ont servi pour ces études ! 

Namur 2007

 

Pratique des Arts n°74

 

Image internet (?)

 

 

Pratique des Arts n°74

 

et les photos de l'exposition de Mons, me direz-vous ?

J' me les garde bien jalousement ! Na !  Z'avez qu'à y aller, ça se termine dimanche 4 avril.

En guise de conclusion, je veux bien, dans ma grande bonté, vous montrer le scan des pages de couverture de son livre d'art, acheté lors de cette visite.

En "cliquant" sur la page de couverture, vous pourrez accéder à son site... hélas plus mis à jour depuis très (trop) longtemps !

 

la semaine prochaine, j'essaie de terminer cette petite balade en Bretagne,

à ciao, ciao !

 

 

 

 

C'est comme ça qu'elles prirent la direction de Port-Blanc.

Mais, juste avant d'arriver au port...

 

à Port-Blanc, il y a des rochers... rouges ! comme partout ailleurs dans le coin !

En route donc vers LA curiosité de l'endroit : la maison dans les rochers !

et, juste à côté, l'endroit renseigné "le Gouffre" sur toutes les cartes...

 

et puis, étape à Plougrescant avant de faire un grand bon vers... vous verrez bien plus tard !

Au passage, vous pouvez admirer une curiosité :

houlà ! Il y a des comptes qui se règlent tardivement me semble-t-il...

Admirons plutôt les gargouilles de cette chapelle :

 

 

!

Pour accéder aux rochers de Ploumanach, il faut partir de Trégastel :

Premier arrêt, la pointe de Bihit d'où l'on peut voir un magnifique paysage et l'île Milliau...

Bon, d'accord Eugénie, mais c'est pas une raison pour faire le chien...
J'ai compris... je me trinqueballe un chenil complet !
Au bout, c'est Trébeurden qui se profile, on va aller y jeter un petit coup d'oeil... non ?
Comment ça, non ?... faut d'abord nourir le goélan du parking ?... V'là mieux !
On peut y aller ? Oui ?...
Nous voici donc à Trébeurden :
question rochers, nous entrons dans la démesure et c'est rien de le dire, mais avant petit tour sur les quais...
réflexion qui se confirme plus loin...
il est vrai que les retours de pêche sont loin d'être glorieux !
 













un petit panier d'araignées de mer et de langoustines pour toute une matinée de pêche...
Bon !... ça va bien Marie-Louise !
Et puis, pas question de quitter Trébeurden sans un petit coucou au "Père Trébeurden"...
ce rocher aux formes bizaroïdes, annonce ceux qui nous attendent du côté de Ploumanach, mais pour l'instant, un petit passage rapide sur l'île Grande et puis dodo...
hé oui, même quand on a un grand bateau à moteur, faut ramer, faut souquer ou godiller !
Allez, une dernière petite aquarelle, le reste pour plus tard !

Marylou ?  How, Eugénie... vous virez british ?
Entre Le Diben et Primel-Trégastel, point de passage entre Finistère et Côtes d'Armor, rencontre avec quelques épaves échouées volontairement...
aïe...
ouille !... là, Thérèse risque fort de ne pas apprécier...
qu'est-ce que je vous disais ?
C'est vrai que même sous les nuages, les paysages sont superbes et les couleurs de l'eau si changeantes...
Mais c'est pas ça qui va nous dérider Thérèse qui fait la tête jusqu'à...
jusque où, au fait ?
Jusqu'à cette petite ville côtière où l'on voit ce diable soutenant...












... soutenant quoi au juste ?
Voyez plutôt :

ben oui, la croix !  Ils ne sont jamais bien loin l'un de l'autre, quoi qu'on dise !
Et puis, lorsqu'on prend la peine de lever les yeux, la nature nous donne des leçons de ténacité :
En affirmant qu'elle reprendra ses droits, tôt ou tard !
Bon, mais ça ne nous dit pas où nous sommes ?...
Encore une cité des peintres ? Il n'y a donc pas qu'à Pont-Aven ?
On approche tout doucement de Lannion et contrairement à ce que prétend Eugénie... on ne sent toujours pas l'oignon !
Juste après la ville, on découvre :













dans une charmante crique au sable fin...

un type de rocher pas encore vu en Bretagne.  Une espèce de schiste très coloré qui contraste avec les grès vus jusqu'alors.
oui... hummm quand même !... z'auriez pu prendre vos précautions à Locquirec, non ?
Poursuivons.
Locquemeau et la pointe de Dourvin, juste à côté du village où nous attend notre charmante hôtesse...
Vos doigts !... Eugénie !
Mais vous avez raison... ils sont suvent échoués, les bateaux !
Qu'est-ce qu'elles ont fait de ma carte bleue ?

Heuuu... elle ne devait pas figurer ici, cette photo !
Allez, zou, une dernière image avant d'aller prendre possession de notre chambre d'hôtes.
ce coucher de soleil à l'embouchure du Léguer, fleuve qui arrose Lannion... et on ne sent toujours pas l'oignon !

Petite transhumance entre la pointe du Raz et Saint-pol de Léon... en évitant Brest !
Première étape : Pont Croix.  Petite cité médiévale enchâssée dans un centre urbain moderne... mais !...
Mais... que me fait-elle, celle-là ?

Heureusement, pas grand monde pour voir les frasques d'Eugénie, et quand je dis " pas grand monde "...

Les christs bretons m'ont toujours fasciné, ils sont si différents de ceux rencontrés chez nous.
































Bon !... ça ne s'arrange pas !... si l'on poursuivait vers Douarnenez ?...
Mais avant, petit coup d'oeil à ces gargouilles de l'église. Vous reconnaissez ?



J'entends rien... je ne dis rien... je ne vois rien !
Dire que je croyais que ça nous venait de Chine !

Petite escale donc à Douarnenez, histoire de se dégourdir les jambes.
Sur le port, un bateau phare retient mon attention... pas que la mienne d'ailleurs !
Ouftiiii ! Me faire ça de si bonne heure !
Continuons notre route, direction Locronan :
Autre citée médiévale, bien plus grande que Pont-Croix et sans urbanisme moderne pour venir tout gâcher. Dans cette petite ville ont été tournés quelques films dit "d'époque" dont :
- l'île au trésor
- d'Artagnan
- Vos gueules les mouettes
- Tess
- Chouans
- Un long dimanche de fiançaille...
et bien d'autres !
Houlà ! Heu... Marie-Louise ?... vous pensez à vous renseigner pour votre ancêtre ?...
Ouais... il n'est peut-être pas très judicieux de poser cette question aux quidams qui déambulent dans les ruelles et sur la place de Locronan....
Bon, d'accord !... elles s'en vont.
Alors, prochain arrêt : Pleyben, son calvaire (le plus grand de Bretagne je crois) et son église.
Si je devais définir la Bretagne profonde, ce serait les clochers en pierres et les géranium géants...
...oups... y'en a une qui voudrait partager ses allergies !...
C'est vrai, j'allais oublier les calvaires, et celui le Pleyben vaut le détours à lui seul !
Nouveau départ pour Saint-Pol de Léon mais avant, petit coup d'oeil sur le point culminant de Bretagne... les Monts d'Arrée !

Petite chapelle avec ce clocher surprenant...











Enfin, Saint-Pol de Léon, terminus de cette petite transhumance en attendant de découvrir les Côtes d'Armor;
Saint Pol, beaux bâtiments mais pas vu de plage digne de ce nom...




























Eugénie tiens vraiment à sa vangeance ! 

Maintenant je comprends pourquoi Eugénie aime tant les bains de boue... enfin, quand je dis aimer...

Allez, je suis bon prince... dès que je peux je vous concocte un nouvel épisode... promis !

Entre la pointe de Pennarch et la pointe du Raz, il existe une petite route qui serpente entre les diverses curiosités à voir sur cette côte :
Si vous allez dans une bonne chambre d'hôtes, la propriétaire vous la recommendera très certainement.
Bon, Penmarch et ses Phares, Saint Guénolé ainsi que la pointe de la Torche, c'est déjà fait... continuons donc :
Premier arrêt : Notre Dame de Tronoën et son calvaire :

Thérèse a dû faire un petit excès de Chouchen avant de prendre la route... les monuments aux morts en France ont presque tous leur poilu de 14-18 !

juste après le lieu dit "Tourne-ici"  (ça n' s'invente pas !), les étangs de Kergalan vous attendent, oui mais... elles n'ont pas tourné là-bas et se sont retrouvées face à cette petite chapelle perdue dans les champs.


Heu... l'étape suivante est également une chapelle, mais là...

La chapelle de Languidou XIIe siècle, ou plutôt ce qu'il en reste... ( réédifiée au XVIe S, démolie en partie en 1795) une occasion en or pour Marie-louise de faire état de son esprit vif, à défaut d'être vivifiant  !...
Passons !
Prochain point de chute, Pors Poulhan... la fin du pays Bigouden.

















Pour dire bonjour à une vieille connaissance, Thérèse et Marie-Louise se sont changées. Oui mais voilà, elle se pointent en venant du port et du coup...

Ben oui, je vous l'ai déjà dit : " le mot bonjour n'existait pas en vieux breton" alors, pourquoi regarder ceux qui arrivent ! Mieux vaut regarder ceux qui s'en vont...

il ne manque plus qu'un KENAVO assourdissant !
Petite photo souvenir :


Après Pors Poulhan, juste avant de repiquer vers Plouhinec, une très belle plage de sable fin d'où l'on découvre... Audierne, notre prochaine escale.

à Audierne, beaucoup de beaux bateaux mais surtout ce vieux gréement coloré portant le non de Cap Sizun.
Eugénie a bien du mal à supporter les traits d'humour à la Marie-Louise...
Pendant ce temps-là, Thérèse s'intéresse aux bateaux en cale sèche...

Mais le temps passe et la pointe du RAZ, faut la voir par beau temps.
Justement... il fait beau !  Alors...

La vengeance d'Eugénie ne se fera pas encore maintenant, mais je lui fais confiance !









 .