J'le savais qu'il ne fallait pas s'attaquer à un gaillard portant un pareil prénom.

J'en étais resté à cette aquarelle que je trouvais "fade" ce qui correspond dans mon esprit (tordu) à un manque de lumière.  Souvent les gens à qui je parle confondent " luminosité " et " lumière "... c'est pas du tout pareil.

On peut avoir beaucoup de luminosité sans pour autant qu'il y ait de l'ombre, mais il n'y a pas de lumière sans ombre !

C'est un principe qu'il faut toujours avoir à l'esprit. Pour une fois que j'en ai un, j'y tiens !

Mais non, je ne parle pas de mon esprit mais du principe !... voyons !

Et pour me le prouver, je fais toujours abstraction de la couleur (merci l'informatique).

Un ch'tit logiciel me transforme ma magnifique "colorée" en un infâme dégradé de gris et c'est là qu'on se dit : "M.... c'est pô ça !".

Pour preuve :

L'oeil est perdu, trop de sujet ayant la même intensite et, une fois encore, merci l'informatique ( je sais que je vais en faire bondir certain[e]s ) on peut faire des essais :

Dans l'exemple de droite, l'oeil est mieux recadré sur le groupe de barques de l'avant plan qui constitue quand même le sujet principal de l'image. Ensuite, il peut remonter le flux lumineux pour se reposer sur le village qui prend moins d'importance.

C'est donc ce que j'ai essayé de reproduire, en couleurs bien sûr et voici le tableau final !

J'y touche plus !  Y'en a marre de cette usine à gaz !... et ma liberté d'action dans tout ça !

Comme je suis curieux bien que paresseux, j'ai empoigné un cadre avec un passe-partout qui convenait et voili voilà !

Alors, pourquoi David contre Goliath ?... me direz-vous ?

Si vous voulez voir l'original, achetez donc la revue "l'Art de l'Aquarelle", ne numéro 5 et vous constaterez que ce David Curtis n'a pas eu besoin d'une fronde pour me terrasser, même si je ne me suis jamais pris pour Goliath, des pinceaux, du papier, des godets et surtout un talent fou... fou... fou

Je crois que je vais me recycler en joueur de belotte, moi !... dites ? c'est pas violents au moins, les joueurs de belotte ?

Allez, aquarellement vôtre quand même !