Ben oui, j'suis comme tout le monde, j'ai mes moments de doutes intenses...les moments, pas les doutes, j'en veux pour preuve ces oeuvres ci-dessous :

 

 

 

 

Comment ça, je me prends pour un Vásárhelyi d'occasion ?

Quoi ?  C'est qui ? ben c'est de Vasarely que j'vous cause !  Vous savez bien, l'artiste qui faisait des oeuvres géométriques !

Que nenni ! Même d'occase je ne me permettrais pas. 

Alors...  Si la première photo est celle d'une tuile vernissée servant de couvre-mur et sur laquelle un lierre a laissé des traces...

... les deux autres sont des photos de détails des parquets du Château de Seneffe (Belgique) du Grand Art, mais pas moderne pour deux sous !...

Le port de patins est obligatoire, on comprend pourquoi !

 

 

Mesdames, ça vous fait le pied mignon mignon ! 

Et j'vous dis pas les ravages érotiques que mon petit 44 fillette, habillé de ces patins, provoque sur les foules féminines !

Passons !

Vu de l'extérieur, ce château, le voici :

et lorsqu'on s'approche, il y a comme dans tout bon château qui se respecte... un fantôme !

Si si ! Regardez bien dans le miroir de l'étage... le reflet d'une personne que l'on ne voit pas dans la pièce...

Approchons-nous pour voir, ou plutôt zoomons au maximum afin que notre présence ne le fasse pas fuir :

 

Zut !... Flûte !... Enfer et damnation... pour rester poli !  C'est moi en train de photographier le château ! 

Ô rage, ô désepoir !... quelle déception !... les fantômes ne fréquenteraient donc pas nos régions pourtant souvent brumeuses ? 

Vais quand même pas devoir me taper l'Ecosse pour en voir un... non ?

Pas sûr car, sitôt dans la pièce, j'ai photographié le miroir...

Première constatation : on ne me voit pas, ce qui n'est guère rassurant ! Je me savais transparent mais pas à ce point !...

Seconde évidence : le fantôme est bien là... derrière moi, qui regarde à la fenêtre !

 

Photo garantie sans trucage car, si je me retourne, ce que je vois par la fenêtre, c'est ça !...

   

 

 

On peut toujours rêver ?... Non ?

Allez zou !  à ciao, ciao !

Quelques photos sans commentaire mais si vous connaissez l'artiste, vous trouverez le rapport !

 

 

 

 

 

Trouvé ?  Non ?  Hé ben tant pis !

à ciao, ciao !  

Pas d'inquiétude à avoir c'est probablement la pluie qui me fait cet effet-là !  Il faut dire qu'aujourd'hui le ciel nous tombe sur la tête et donc pas question d'aquarelle, j'en ai marre de l'eau !

On va regarder des photos et comme nous étions revenu à Châteauneuf hier... restons-y !

L'avantage de pouvoir faire des photos dans une définition assez élevée est de nous permettre de visualiser des détails qui, sur place, nous avaient totalement échappés.

Exemple, cette photo de la rue principale :

j'avais, au premier abord, été attiré par cette façade à colombages mais en y regardant de plus près...

 

ce n'est bien sûr qu'un exemple.

Il y en a d'autres plus significatifs

 

 

comme ce très beau fronton de la porte qui jouxte une tour...

tour sur laquelle trois éléments se détachent de l'ombre et n'y sont probablement pas dès l'origine de cette dernière.

Continuons notre promenade par cette autre rue sans grand intérêt...

sauf, bien sûr ce cartouche au-dessus de la porte de cette maison.

 

Si l'on reprend la rue principale pour retrouver le parking il est un détail que je vous avais déjà peint mais que je viens de voir sous un tout autre jour.

Souvenez vous :

avec ses détails du détail du détail... et pourtant j'en avais loupé un !

Hé oui ! voyez plutôt :

l'ombre me cachait le principal et ce que je prenais pour deux poissons, symboles des chrétiens de la première heure, n'était en fait que les deux derniers chiffres d'une date. Merci l'informatique et les logiciels de retouches photos.

Ah ? Pourquoi donc ai-je pensé à cette date en voyant aujourd'hui les deux "poissons" ?

En voilà une question qu'elle est bonne !

Regardez bien tous les détails et dites-moi !....

Mais oui ! 1588 !! Sur trois façades différentes, sur des maisons différentes voire dans des rues différentes, la même date :  1588 !!! 

Sur place, je n'y avais même pas prêté attention et pourtant, les détails, je les regarde... mais faut croire que je les zieute mal ! 

Allez, bon début de semaine à tous !

Sais pas si j'aurai beaucoup de temps pour peindre, mais on verra !

à ciao, ciao ! 

Je suis passé des centaines... que dis-je ? des milliers de fois à côté de ce piquet sans prêter la moindre attention au tendeurs qui le décoraient...

Erreur monumentale !  Sous le soleil, les couleurs sont magnifiques !

de quoi tenter une petite aquarelle.

Une feuille, un crayon puis mes aquarelles et bien plus tard, cela donne :

( 32,0 x 24,0 cm papier 300g/m²)

 

Pourquoi chercher loin, tout est là, sous nos yeux !

Allez, zou ! à demain... peut-être ?

à ciao, ciao !

 

Et pour commencer, un anneau devant lequel je passe tous les jours et qui se trouve à front de rue...

 

 

 

Bel anneau... oui mais voilà !

 

 

Dans un tout autre style, un crochet qui avait le même usage, sur le mur d'une autre "ancienne" ferme, un tout petit peu moins en front de rue...

 

 

 

Forgé à l'ancienne, probablement par le forgeron qui habitait en bas du village et qui, lui aussi, a disparu... il n'y a pas si longtemps car je l'ai encore connu en activité.

Toutes ces petites choses de la vie d'avant tendent à disparaître.  J'espère qu'elles seront encore là (et moi aussi) d'ici quelques années pour que je puisse les montrer à mon petit fils, qui sera alors en âge d'en saisir tout l'usage qu'on en faisait.

 

à demain... peut-être ?

à ciao, ciao !

Mardi je vous montrais des photos prisent au cours d'une promenade effectuée près de chez mon fils et le gros plan sur le piquet de clôture m'avait fait découvrir des matières et des couleurs qui passent pourtant le plus souvent inaperçues.

Maintenant, je prends le plus souvent possible mon APN avec moi et je me concentre sur les détails, et là...

Un simple piquet de clôture en métal, et voilà un charançon (+/- 5mm) qui prend la pose avant de déployer ses ailes et de m'abandonner à mes rêveries.

Restait le piquet et ce trou de 10 mm par lequel on voit...

 

Et puis, plus loin, le système D fermier pour rafistoler une clôture et devant lequel je suis passé des dizaines de fois sans y prêter la moindre attention, et pourtant...

dans cette photo, tout y est : horizontale pour le calme, verticale pour la stabilité et oblique pour le mouvement... quant aux couleurs de ces simples ficelles à ballots, elles s'armonisent parfaitement avec le vert de la prairie !...

Voilà pour la leçon de peinture appliquée, passons, si vous le voulez bien à la fin de la balade.

Une vieille bâtisse sur laquelle on ne se retourne pas, mais...

Si les vieilles planches de cette avancée de toiture n'avaient pas attiré mon regard, je n'aurais certainement pas remarqué cette tourterelle au nid !

L'immobilité totale est son seul moyen d'espérer passer inaperçue, ça m'arrange pour la netteté car sans flash et à bout de zoom (12x) ...

Comme quoi, avoir un APN avec soi peut toujours être utile.

Bon, d'accord ! J'espère seulement que ça vous intéresse un peu plus que ces trois drôlesses pas drôles du tout !

Allez, zou ! à ciao, ciao !

Hier, je vous parlais de saules têtards, l'occasion de faire une farce à Eugénie.

En fait, la photo de départ est celle-ci:

pas de quoi fouetter un chat ni faire peur à qui que ce soit...

Bon, d'accord !... je l'avais un peu trafiquée pour le circonstance.

Ces saules ont une histoire.  L'an dernier, ils ont été complètement calciné, probablement en vue de les détruire pour les remplacer, mais voilà !...

dame nature est coriace et ces saules le sont tout autant.

Regardez plutôt :

complètement éclatés, noircis par les flammes mais ils s'accrochent à la vie comme le prouve cette photo :

 

En regardant de près, la vie et la mort se côtoient sur son écorce :

 

Des dentelières très particulières avaient tissé leurs toiles pour piéger les insectes avant de servir de repas aux oiseaux :

Faut bien regarder mais on voit les cadavres.

Ce qui me frappe surtout c'est la composition et les effets de matières que beaucoup de peintres aimeraient reproduire !

Il suffit de regarder de près.

 

Et puis, au cours de la promenade, un groupe d'ânes attire mon attention, tout au loin, dans une prairie inaccessible... pour cause de clôture électrifiée...

et, tant qu'à parler couleurs, approchons nous de ce piquet, à droite, qui nous barre le passage.

Plus près !  Encore plus près !

pourquoi prendre ses pinceaux, ses godets et du papier ?

Tout est là ! Il suffit de regarder

Mine de plomb et rehaut de marqueur noir ( 26,0 x 20,0 cm )

Ouftiiiii ! Pas facile de représenter toutes ces nuances en noir et blanc !
Dire qu'en vous présentant ça, je pensais me reposer !... ça m'a demander bien plus de boulot que de confectionner trois planches à l'humour débile.

Allez, cadeau !

à ciao, ciao !