Joyeux Noël

et

Bonne Année 2014

 

à mes fidèles... et aux autres !

L'autre jour, journal de 13 heures, TF1 nous emmène dans la via San Gregorio Armeno à Naple, la rue des crèches et des santons.

Petit matin, la rue est encore quasi déserte, les étals non déployés et une image très furtive me scotche...

Heureusement, télé numérique, pause, marche arrière et je récupère l'image en photographiant l'écran.

L'ambiance et la lumière sont un sacré défi. Il me faut oublier l'aquarelle et m'y risquer avec le pastel.

Le soir donc, je place grossièrement des tons à l'aquarelle pour me construire une base et je laisse sécher toute la nuit :

Le lendemain, après séchage, les tons ont bien pâli mais ma base est là, alors j'empoigne mes bâtons de pastel et j'attaque...

 

mais qu'est-ce que c'est salissant comparé à l'aquarelle !!!

Une fois ce résultat obtenu, je fixe légèrement pour conserver ma base et pouvoir travailler dessus :

Après recadrage, je laisse de côté pendant quelques heures pour avoir un autre regard sur le travail.

A la reprise, je réchauffe un peu l'athmosphère puis je me dis qu'il faut pouvoir s'arrêter et si ce n'est pas un chef-d'oeuvre, c'est une bonne impression du ressenti lors de ce reportage.

+/- 19,0 x 22,0 cm

papier Moulin du Coq, 325 g/m²

Le pastel me délasse malgré tout et me permet de travailler d'une manière un peu moins précise et plus " impressionniste " que l'aquarelle.

Allez, je vous laisse à vos préparatifs car Noël approche.

Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et qui sait, à l'an prochain...

... peut-être ?

à ciao, ciao !

Qui d'entre tous les aquarellistes, connus ou non, n'a pas détruit ce qu'il était en train de réaliser, insatisfait, voire horrifié du résultat obtenu ?

Pour ma part, je crois en avoir détruit bien plus que conservé et s'il était vrai qu'on apprenait plus de ses erreurs que de ses réussites... j'aurais dû apprendre énormément.

Hélas, je ne pense pas que ce soit le cas.

Pratiquement autodidacte dans le dessin mais ayant acquis les bases de l'aquarelle dans un atelier, j'ai beaucoup regardé et étudié la technique des aquarellistes qui m'inspiraient et parmi ceux-ci... Alex Powers, déjà évoqué plusieurs fois dans mes articles.

 

Ces trois personnages peints par Alex Powers, tirés du livre (introuvable) " Painting People in Watercolor ", j'avais voulu les assembler en guise d'exercice sur une demi-feuille arche et j'en avais photographié l'ébauche :

 

J'aurais dû m'arrêter là et la reprendre plus tard, mais non... après m'être acharné en vain, j'ai tout détruit, ou presque.

De l'ensemble, il ne me reste que cette photo et en la trifouillant hier, je me suis dit qu'un jour je continuerai peut-être pour en faire une peinture numérique :

En partant de ça, je devrais pouvoir en tirer quelque chose.

On verra bien.

J'avais dit "presque" car, pour l'anecdote, j'avais récupéré le personnage central que j'ai retravaillé à l'époque pour obtenir ceci :

Tout n'est donc pas perdu.

Tiens, ça me rappelle un crobard réalisé sans modèle et sur mon sous-mains que je vous avais présenté il y a deux mois...

Si elles ne sont pas jumelles, elles doivent être soeurs.

Allez, zou...

à ciao, ciao !

Alors que je voulais m'assurer qu'un cachet temponneur ( reçu d'une célèbre marque qui offre des cartes de visite gratuites) fonctionnait encore, j'ai fait plusieurs clics d'affilés... et je me suis acharné.

Pourquoi ?

Bonne question... parce que !

Parce que quelque chose semblait apparaître de ce fatras immonde  d'adresses et de numéros de téléphone :

le cachet temponneur et un marqueur pour indiquer la taille

Comme quoi, il est possible de s'amuser, même avec quelque chose d'aussi idiot qu'un banal cachet temponneur.

juste quelques petits traits de marqueur noir au niveau des yeux, du nez et de la bouche.

Quand je vous disait que mon sous-mains ne manquait pas de cachet !

Allez, zou !

à ciao, ciao !

Je sais, on parle plutôt de " perspectives d'avenir " mais moi, ma perspective d'avenir je la connais et je ne suis pas pressé de la voir se réaliser !

Non, je veux vous parler des quelques traits griffonnés ce matin sur mon sous-mains, traits qui se sont métamorphosés en une espèce de pont suspendu qui ne mène qu'à un point noir, un horizon bouché en quelque sorte.

marqueur et touches d'aquarelle, +/- 17,0 x 11,0 cm

l'avenir de cette perspective c'est, au mieux, de se retrouver collée dans mon agenda, au pire de finir à la poubelle ce qui, dans les deux cas, ne représente pas l'idée glorieuse que l'on se fait de l'avenir.

Allez, on ne va pas se prendre la tête pour si peu !

à ciao, ciao !

Tout est venu d'un folder sur lequel j'avais griffonné...

 

ensuite, bien longtemps après, je l'ai découpé et placé en réserve avec les dizaines de bouts de feuilles sur lesquelles j'ai sévi.

Hier, collage, recherche dans mes photos et voici encore deux pages de mon agenda 2011 affreusement barbouillées.

D'abord, la Bretagne :

Les trois phares de la pointe de Penmarc'h (Finistère sud)

- La tour à feu (XIVe siècle)

défigurée par le sémaphore (moitié 19e siècle)

- l'ancien phare (début 19e siècle)

- le phare d'Eckmuhl (fin 19e siècle)

ensuite, les deux pages qui donnent...

Rien à voir entre-elles... c'est la vie de mon agenda !

Allez, bon dimanche, bonne Saint Eloi pour ceux qui fêtent les saints qui se boivent et...

à ciao, ciao !